Du 14 au 17 octobre 2024, se tient à Cotonou, une formation des formateurs pour mieux outiller les responsables des organisations de promotion du commerce de l’Afrique de l’ouest sur le projet de l’observatoire de la compétitivité des entreprises. Cette initiative émane du Centre international du commerce (Cit). La maîtrise et la définition de la plateforme diffère d’un participant à un autre.
Pour Michel CAMARA, chef du département statistique et de documentation à l’Agence guinéenne de promotion des exportations, » nous sommes là pour une formation des formateurs qui consiste à acquérir des capacités sur l’utilisation de la plateforme qui est la mise en relation entre les entreprises de sous-région, donc le but de faciliter la vente et les échanges dans les différents pays de l’Afrique de l’ouest », a-t-il précisé. Quant à Aminou AKADIRI, directeur exécutif de la fédération des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest, » nous sommes à un atelier de formation des formateurs sur l’utilisation de la plateforme E-commerce de l’observatoire de la compétitivité régionale pour accompagner les entreprises. Le choix est porté sur les chambres de commerce et les agents de promotion de commerce car, ils forment une plateforme unique dans le cadre de l’environnement des affaires qui est déjà favorable et permettre aux opérateurs économiques d’avoir des produits identifiés, bien viabilisés sur le marché« , a-t-il indiqué. Par contre, Midodzi Kossi SOSSINOU de la direction de la promotion de la compétitivité et des exportations du Togo pense que, « cet atelier de formation des formateurs est dédiée à outiller nos entrepreneurs à mieux vendre leurs produits. Et, cet atelier vient à point nommé pour compléter la formation de Dakar, dans le domaine concernant la compétitivité des entreprises et l’analyse des marchés », a-t-il ajouté. Néanmoins, Ayouba Soumaïla Aboubacar de l’Agence nigerienne de promotion des exportations, « nous sommes là, pour être formés et devenir des formateurs, une fois répartis dans nos pays respectifs, afin de former les entreprises dans la mise en relation des entreprises », a-t-il décliné.
En ce qui concerne l’objectif de ladite formation, « c’est de favoriser et améliorer le panier du producteur principal jusqu’à celui du vendeur. Cela permettra également la promotion des produits locaux, en les proposant aux pays de la sous-région », a mentionné le participant venu de la Guinée Conakry. Celui du Togo, pense par contre que l’objectif, « c’est de pouvoir inscrire les entrepreneurs sur cette plateforme. Et d’ici fin octobre, nous devons avoir plus de 1000 entrepreneurs inscrits sur la plateforme et les avantages d’être sur cette plateforme sont nombreuses », a-t-il indiqué.
En ce qui concerne la suite de la procédure, » les chambres de commerce des pays membres de la CEDEAO pourront effectivement jouer leurs partitions en terme d’identification et la certification des entreprises qui seront sur cette plateforme. Et, ne peut participer à cette plateforme que, si l’entreprise est reconnue et bien certifiée. C’est d’ailleurs, ce travail que nous faisons déjà avec les agences de promotion d’exportation conduit par le centre international de commerce pour mieux satisfaire le besoin de nos opérateurs économiques », a mentionné le directeur exécutif de la fédération des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest.
Le participant du Niger termine en ces termes: « nous remercions le centre international du commerce pour cette formation de mise à niveau en renforcement de capacités et de l’accueil chaleureux du pays hôte », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ