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Côte d’Ivoire: « Traque des opposants, corruption galopante, le GPS comme une alternative crédible pour la justice sociale et la démocratie »

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𝐃É𝐂𝐋𝐀𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍° 𝟎𝟏𝟑 𝐃𝐄 𝐆É𝐍É𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐓 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 (𝐆𝐏𝐒) 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐕𝐄 À 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 – 15 octobre 2024

Le samedi 12 octobre 2024, à l’occasion de sa réunion ordinaire, le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a procédé à une analyse de l’actualité socio-politique internationale et nationale. Un intérêt particulier a été porté aux points ci-après.

𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝐂ô𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐔𝐧𝐞 𝐝é𝐫𝐢𝐯𝐞 𝐢𝐧𝐪𝐮𝐢é𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫é𝐠𝐢𝐦𝐞 𝐎𝐮𝐚𝐭𝐭𝐚𝐫𝐚

Le régime d’Alassane Ouattara, après avoir systématiquement usurpé les acquis démocratiques longtemps défendus en Côte d’Ivoire, continue de sombrer dans une autocratie manifeste. Le samedi 5 octobre 2024, M. Charles Rodel Dosso, Secrétaire Général Adjoint du PPA-CI en charge de la mobilisation de la société civile et deux de ses collaborateurs ont été enlevés à Bingerville par un commando d’hommes armés et encagoulés, puis conduits en pleine nuit vers une destination inconnue. Le lundi 7 octobre, M. Dosso a été présenté à un magistrat afin d’être inculpé pour plusieurs chefs d’accusation dont notamment, « atteinte à la sûreté de l’État », « troubles à l’ordre public », et « organisation d’une manifestation interdite ». Il lui est reproché d’avoir coorganisé une marche contre la cherté de la vie et les déguerpissements, le 13 septembre à Abidjan, à l’initiative de la plateforme citoyenne Agir pour le Peuple (AGIP). M. Dosso est actuellement détenu au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (ex-MACA), en attente de son jugement.

L’arrestation arbitraire de M. Charles Rodel Dosso, membre de la direction d’un parti politique de l’opposition, sous le prétexte fallacieux mais commode de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », est la preuve ultime que notre pays est désormais une dictature. On criminalise les opposants pour mieux les abattre. De Mme Pulchérie Gbalet à M. Charles Rodel Dosso, en passant par les 19 (dix-neuf) marcheurs pacifiques lourdement condamnés en septembre dernier, la machine à museler l’opposition, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025, est lancée et tourne à plein régime. Toutes les voix critiques sont condamnées à l’extinction par la menace, la violence policière ou la répression judiciaire.

C’est également le cas pour MM. Kando Soumahoro et Traoré Mamadou, deux cadres de GPS, membres de la Commission de Coordination et d’Orientation de notre mouvement ainsi que notre camarade Kader Doumbia. Leur crime ? Avoir prêté leurs voix et leur plume à la défense de la justice sociale et à la recherche de la transparence dans le processus électoral en cours, afin que l’élection présidentielle de 2025 soit démocratique, inclusive, transparente et apaisée. Avec eux, plus de soixante (60) militants de GPS, hommes et femmes, ont été arrêtés, emprisonnés, battus, jugés et/ou condamnés pour divers délits à travers le pays. Certains sont toujours en détention depuis plus de cinq ans et parfois sans jugement.

La liberté d’expression et de réunion, pourtant garantie par la Constitution, est systématiquement bafouée et l’expression d’une opinion dissidente constitue un crime de lèse-majesté en plein XXIe siècle. Sous le régime Ouattara, chaque critique ou rassemblement pacifique est perçu comme une menace et sévèrement réprimé. La judiciarisation de la vie politique en Côte d’Ivoire reflète le refus de dialogue du régime. Elle est symptomatique des régimes autoritaires qui recouvrent leurs dérives d’un vernis juridique. Ce phénomène, connu sous le terme de « lawfare », permet au gouvernement de neutraliser ses adversaires politiques en utilisant la loi, la justice.

En Côte d’Ivoire, sous le régime d’Alassane Ouattara, les magistrats, au lieu de défendre la vérité et la justice, cautionnent les arrestations politiques infondées, les détentions arbitraires, ainsi que les violations des libertés fondamentales, telle que la liberté de réunion pacifique et d’expression. Ces atteintes touchent sans distinction les membres de la société civile, les cyberactivistes, les leaders syndicaux, les enseignants, les agents de la santé, les journalistes, les artistes et bien entendu, les militants de l’opposition. Autrefois garante des droits et libertés publiques pour tous, la Justice s’est aujourd’hui transformée en un outil instrumentalisé au service exclusif du régime RHDP pour asseoir son pouvoir et réprimer toute forme de contestation.

Certaines organisations de défense des droits de l’Homme, autrefois promptes à dénoncer les injustices en Côte d’Ivoire, semblent aujourd’hui étrangement silencieuses face à ces dérives autoritaires. Ce silence coupable est d’autant plus troublant que leur mission est de défendre les libertés et de dénoncer les violations des droits humains. GPS les appelle à reprendre leur rôle de gardiennes de la justice, en exigeant la libération des détenus politiques et la fin du musellement systématique des voix dissonantes.

Face à l’escalade de l’oppression qui menace la paix durable, GPS exprime sa profonde inquiétude quant à la possible désintégration du tissu social, déjà fragilisé par trois décennies de crises socio-politiques. Les répercussions sur l’unité nationale pourraient être dévastatrices. Dans une sous-région ouest-africaine déjà ébranlée par des enjeux sécuritaires majeurs il est impératif que le régime d’Alassane Ouattara n’ajoute pas un nouveau foyer de tension en Afrique de l’Ouest.

GPS en appelle donc à la communauté internationale, dont le silence équivaut à une caution des actions du régime RHDP. Son appui est essentiel pour dénoncer l’autoritarisme d’Alassane Ouattara, obtenir la libération immédiate des prisonniers politiques et stopper la dangereuse trajectoire qui risque de plonger la Côte d’Ivoire dans une nouvelle crise socio-politique.

GPS exprime son soutien indéfectible à MM. Kando Soumahoro, Traoré Mamadou, Kader Doumbia et à M. Charles Rodel Dosso du PPA-CI ainsi qu’à tous les prisonniers politiques, à leurs familles, victimes de cette machine répressive du parti au pouvoir. Cette persécution ne fait que renforcer notre détermination à lutter pour une Côte d’Ivoire libre et démocratique.

𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐝é𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂ô𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐜𝐚𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐜𝐚𝐧𝐝𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐩𝐥𝐞𝐬.

Il y a quelques jours, la Côte d’Ivoire bruissait de rumeurs ou d’informations faisant état d’un détournement de fonds à la SODEXAM, une société d’État, portant sur des montants mirobolants de l’ordre du milliard de francs CFA. Encore un autre cas de détournement de deniers publics. Comme à l’accoutumée, quelques agents d’exécution ont été interpellés, laissant les vrais commanditaires et bénéficiaires vaquer à leurs habituelles occupations.

Depuis plus d’une décennie de règne, le pouvoir RHDP a habitué la communauté nationale et internationale à des scandales financiers dans presque tous les secteurs d’activité publics. Fait notable, tous ces scandales sont l’œuvre de hauts responsables de l’État et caciques du parti au pouvoir. Pour les besoins de cette déclaration, nous citerons quelques-uns des scandales les plus emblématiques, soit en raison du positionnement politique des auteurs, soit en raison des montants en jeu :

  • Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) : détournement de plus de 412 milliards de francs CFA.
  • Fonds de stabilisation du cacao : détournement de 326 milliards de francs CFA.
  • Direction générale des impôts : détournement de plus de 400 milliards de francs CFA.
  • GESTOCI : mauvaise gestion entraînant une perte de 1 000 milliards de francs CFA.
  • Fonds d’Entretien Routier (FER) : détournement de 35 milliards de francs CFA.
  • Cartes nationales d’identité : plus de 460 milliards de francs CFA décaissés sans délivrance desdites cartes.

Ces montants détournés sont colossaux et auraient pu financer des projets d’infrastructures critiques, tels que la construction d’hôpitaux, d’écoles ou de routes pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens. Cependant, ils ont été siphonnés par des responsables corrompus du parti au pouvoir ou par des membres du clan Ouattara. La liste des scandales financiers de ce régime est longue, voire kilométrique. Tous les auteurs de ces malversations ont connu une promotion ou ont été simplement recyclés dans d’autres secteurs d’activité publique. Cette situation est d’autant plus alarmante que tous ces scandales interviennent dans un mutisme total, tant des autorités étatiques que des populations qui sont à la fois impuissantes et parfois admiratrices de leurs auteurs.
Face aux conséquences socio-économiques désastreuses de cette situation, GPS se sent interpellé et interpelle à un double niveau.

  • 𝘊𝘰𝘳𝘳𝘶𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘪𝘮𝘱𝘶𝘯𝘪𝘵é : 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘢𝘤𝘵é𝘳𝘪𝘴𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘯𝘵𝘳𝘪𝘯𝘴è𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘳é𝘨𝘪𝘮𝘦 𝘙𝘏𝘋𝘗

Le problème fondamental n’est pas le manque d’organes de transparence, mais plutôt leur détournement de leur mission première en Côte d’Ivoire.
En effet, ces structures existent sur le papier, mais elles ont été systématiquement détournées de leur mission première par le régime RHDP. La corruption n’est pas une simple défaillance administrative ou un accident isolé. Elle est profondément enracinée dans l’ADN même de ce régime qui a choisi de se maintenir au pouvoir en utilisant des pratiques opaques et malhonnêtes, voire mafieuses.

Ainsi, les organismes censés veiller à la transparence et à la bonne gestion des affaires publiques ne sont que des façades. Le régime Ouattara les instrumentalise à des fins politiques, ce qui permet à la prévarication de prospérer sans aucune conséquence pour ses auteurs. La passivité coupable du régime RHDP face à ces manquements est, en réalité, une stratégie délibérée pour fidéliser et entretenir une clientèle politique en vue de maintenir à terme l’ordre établi et garantir l’impunité des élites corrompues. Cette putrescence institutionnelle systémique a atteint des proportions alarmantes, à tel point que même les enquêtes et audits qui pourraient potentiellement exposer ces pratiques illicites sont souvent bloqués ou biaisés. L’ADN du régime RHDP est marqué par une gouvernance à la périphérie de la légalité et c’est cette caractéristique intrinsèque qui rend les réformes inefficaces.

  • 𝘙𝘦𝘴𝘱𝘰𝘯𝘴𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘥𝘶 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘙𝘏𝘋𝘗

Il faut noter d’emblée qu’aucun pouvoir politique n’est à l’abri des faits de malversations financières. Cependant, c’est l’attitude et l’aptitude de désapprouver ces fléaux, puis de les combattre qui distingue les régimes à fort potentiel de transparence – donc vertueux – des régimes qui semblent s’accommoder de ces calamités, voire les encourager par une passivité coupable.
Au vu du rythme effréné des scandales financiers et des montants astronomiques en jeu, l’on peut affirmer sans ambages que le régime RHDP a opté pour un système de gouvernance à la périphérie de la légalité, de la morale et de la vertu dans la gestion des affaires publiques. La corruption est omniprésente et menace directement la stabilité du pays.

 -  𝘊𝘰𝘳𝘳𝘶𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 : 𝘶𝘯 𝘧𝘭é𝘢𝘶

Depuis l’avènement de M. Ouattara et de son parti, le RHDP, au pouvoir, les faits de détournement ont connu une croissance exponentielle. Tous les corps d’État sont touchés, et ce, malgré l’existence de divers outils législatifs censés réprimer ces pratiques. Plus alarmant encore, ces pratiques illégales se sont enracinées dans l’ensemble du corps social. Les rapports de nombreuses organisations internationales montrent à quel point cette concupiscence des acteurs du service public est devenue un cancer qui ronge notre société.
Selon l’ONG Transparency International, la Côte d’Ivoire est classée 87e sur 180 pays en 2023 en matière de perception de la corruption. GPS considère que ce fléau n’est plus seulement présent dans l’administration ivoirienne, mais qu’il est désormais endémique. Les secteurs les plus touchés incluent la défense, la sécurité, la santé, l’administration du territoire, la construction, le foncier, l’éducation et la formation.

Plus inquiétant encore, l’égalité des citoyens devant les concours de recrutement à la fonction publique a été rompue. Aujourd’hui, seuls ceux disposant de gros moyens financiers et ceux ayant un entourage haut placé peuvent espérer réussir ces concours. L’administration, colonne vertébrale de l’État, est ainsi affaiblie par des recrutements au rabais, menaçant l’équilibre de la société ivoirienne et créant un mécontentement grandissant parmi les citoyens.

  • 𝘊𝘰𝘯𝘴é𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 é𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴

L’impact social de la corruption est également visible. Incapables de faire face à cette situation, de nombreux jeunes ivoiriens choisissent la voie de l’immigration clandestine, bravant la mort en mer ou dans le désert pour tenter d’échapper à la misère. Le drame de Lampedusa en Italie est le triste reflet de cette désespérance.
Économiquement, elle freine les investissements étrangers, décourage les entrepreneurs locaux et alourdit les coûts des affaires, comme l’a souligné la Banque Mondiale dans son rapport « Doing Business 2020 ». En outre, un rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD) estime que la corruption coûte à l’économie ivoirienne plus de 300 milliards de francs CFA par an, affectant directement les infrastructures et les services sociaux.

Les conséquences sont doubles : la compétitivité des entreprises ivoiriennes est affaiblie par les coûts supplémentaires engendrés par ces abus, tandis que les populations en paient le prix final, littéralement, avec des produits inabordables pour la majorité des ménages.

- 𝘋é𝘵𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩é𝘴 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤𝘴

En parallèle à la corruption au sein de l’administration ivoirienne, une autre forme de concussion existe à un niveau plus élevé : la passation des marchés publics. Nombre de contrats d’importance nationale sont conclus de manière opaque, souvent en violation du Code des marchés publics par le biais de marchés de gré à gré, au détriment des appels d’offres transparents.
Bien que le Code des marchés publics prévoie des conditions spécifiques pour le recours au gré à gré, ces conditions sont souvent volontairement ignorées, entraînant une gestion discrétionnaire et corrompue. Le régime RHDP a, par exemple, attribué de nombreux contrats publics à des groupes étrangers sans transparence, privant ainsi les entreprises locales d’opportunités de se développer.

- 𝘐𝘮𝘱𝘶𝘯𝘪𝘵é 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘰𝘯𝘴𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴

Un des éléments les plus préoccupants est l’impunité totale des responsables impliqués dans ces scandales. Aucun dirigeant épinglé n’a fait l’objet de poursuites judiciaires sérieuses. Les structures censées lutter contre ces pratiques mafieuses sont inefficaces ou pire, utilisées comme des outils de dissuasion sans réel effet. Le Pôle pénal économique et financier, créé en 2020 et censé juger ces crimes économiques, n’a pas eu d’impact tangible sur la réduction des malversations.
Cette impunité découle en partie de la concentration du pouvoir de nomination des hauts fonctionnaires entre les mains du chef de l’État, qui semble utiliser ce pouvoir discrétionnaire pour servir ses intérêts politiques et ceux de son entourage.

- 𝘈𝘱𝘱𝘦𝘭𝘴 à 𝘭’𝘢𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯

Face à cette situation alarmante, GPS appelle le gouvernement ivoirien à faire de la lutte contre la pauvreté une priorité. Les politiques populistes et les opérations de marketing politique liées à la distribution des filets sociaux doivent être remplacées par de vraies réformes structurantes, pensées et mises en œuvre de manière professionnelle.
Nous demandons la mise en place d’un code de transparence de la vie publique pour moraliser la politique ivoirienne. Les détournements doivent cesser et le régime RHDP doit respecter les lois en vigueur pour mettre fin à ces fléaux qui compromettent une bonne gestion des finances publiques.

𝐃𝐮 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐏𝐒 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮’𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐝é𝐦𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐢𝐞

En ces temps de bouleversements socio-politiques, le mouvement citoyen Générations et Peuples Solidaires (GPS) réaffirme sa détermination à défendre les principes fondamentaux qui guident notre engagement : la justice sociale, la démocratie et les droits humains. Face à la montée en puissance de la répression politique orchestrée par le régime en place, GPS se positionne comme un acteur résolu, fidèle à ses valeurs et à son devoir envers le peuple ivoirien.

  • 𝘓𝘢 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘪𝘤𝘦 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘭𝘶𝘵𝘵𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘥𝘪𝘤𝘵𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦

Nous sommes témoins en Côte d’Ivoire d’une situation où les libertés fondamentales sont violées, où les voix dissidentes sont réduites au silence et où l’usage de la justice est détourné pour servir des intérêts autocratiques. Ce traitement arbitraire vise à museler toute opposition et GPS dénonce avec la plus grande fermeté l’autoritarisme d’Alassane Ouattara et de son régime.
Dans ce contexte, GPS se dresse comme un rempart contre l’injustice et la dictature. Nous nous engageons à défendre inlassablement les droits de ceux qui sont victimes de cette répression et de cette oppression. GPS est et restera un mouvement qui lutte pour la dignité de chaque citoyen, afin que la justice sociale ne soit plus un idéal lointain, mais une réalité pour tous.

- 𝘜𝘯 𝘦𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘳é𝘴𝘰𝘭𝘶 𝘱𝘰𝘶𝘳 2025    

Notre horizon est clair : 2025 sera l’année de la transition démocratique. GPS, fort de son ancrage auprès du peuple ivoirien et de sa détermination à promouvoir les valeurs républicaines, s’engage à œuvrer pour un processus électoral transparent, équitable et inclusif. Nous serons à l’avant-garde de la lutte pour la justice et l’intégrité de ce processus, car il en va de l’avenir de notre nation. La démocratie, longtemps confisquée, doit être restaurée pour permettre à chaque citoyen de participer librement à la vie politique de notre pays.
Face à ces défis, GPS n’a qu’un seul objectif : œuvrer pour un avenir meilleur où règnent la justice et l’équité pour tous. Mais, cette lutte ne peut être menée sans vous, citoyens ivoiriens. Ensemble, nous devons résister aux forces de l’oppression et de la répression, car l’avenir de notre nation dépend de notre engagement collectif.

- 𝘜𝘯 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭 à 𝘭’𝘶𝘯𝘪𝘵é 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦

Plus que jamais, nous avons besoin d’une unité nationale, au-delà des partis politiques et des divergences. C’est un combat pour l’avenir de tous les Ivoiriens, un combat que nous devons mener ensemble. L’unité est plus qu’un impératif : elle est la condition sine qua non pour garantir l’avenir de notre nation. Sans elle, le régime RHDP continuera à nous diviser pour régner et notre quête de justice, de liberté et de démocratie restera vaine. Les forces de la division ne doivent pas nous détourner de notre objectif commun : la construction d’une nation juste, prospère et démocratique.

- 𝘜𝘯 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭 à 𝘭𝘢 𝘳é𝘴𝘪𝘴𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘢𝘤𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 à 𝘭’𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳

Les défis qui nous attendent sont nombreux, mais notre foi en une Côte d’Ivoire libre, démocratique et prospère est inébranlable. GPS s’engage à rester fidèle à son idéal de justice sociale, de paix et de respect des droits humains. L’histoire se souviendra de ceux qui se sont levés pour défendre la liberté et la justice.

Ensemble, nous écrirons une nouvelle page pour la Côte d’Ivoire, une page où chaque citoyen pourra vivre librement dans une nation réconciliée et prospère.

Ensemble, nous pouvons bâtir une nation des possibles où règnent l’équité et la justice.

Ensemble, nous devons résister aux forces de l’oppression et rétablir la démocratie.

Ensemble, nous devons nous préparer pour l’échéance électorale de 2025, car l’avenir de notre pays dépend de notre engagement collectif.

Vive la justice, vive la démocratie, vive la Côte d’Ivoire !

𝐅𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝟏𝟓 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒
𝐋𝐞 𝐂𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐆é𝐧é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐏𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 (𝐆𝐏𝐒)

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