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19e congrès international drépanocytose: « Ce chantier là, est titanesque (…) Mais, tous ensemble, on peut faire bouger les lignes », dixit Patricia AMAND

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Présente à Cotonou les 09, 10, 11 et 12 octobre 2024, lors du 19e congrès international drépanocytose, madame Patricia AMAND, vice-présidente de la région sud-comoé, membre du conseil de régulation de l’autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire, présidente de l’association des drépanocytaires, co-presidente de Umascco qui est une alliance panafricaine de lutte contre la drépanocytose, et aussi présidente de 03 afludes qui est une association panafricaine francophone de lutte contre la drépanocytose, avec plusieurs casquette à son arc a détaillé les réelles motivations de son engagement à lutter vaille que vaille la drépanocytose et pense qu’une union sacrée peut fait bouger les lignes et les mentalité. Exclusivité.

<< Mon engagement, il a commencé depuis ma naissance, parce que ayant un père malade, vous êtes déjà interpellé. Car, un être très cher est touché. Chez nous, « on dit le sang ne se perd pas« . Et, votre père est malade, vous êtes concerné par la maladie. Ensuite, vous avez une sœur qui est malade, la maladie passe par une autres étape. Quand vous avez des enfants malades, là vous êtes plongé dans ce que vous avez de plus cher. À ce moment là, vous êtes consciente que vous ne pouvez pas continuer à être une victime, je dois maintenant être un acteur >>, a-t-elle expliqué sa motivation.

« Mais, comment je deviens un acteur ? C’est en devenant présidente d’association, en faisant le plaidoyer, en faisant des alliances avec les autres associations africaines, afin qu’on puisse véritablement faire connaître la maladie. Et, en plus de la faire connaître, la faire comprendre, que cette maladie là, elle doit être traitée de façon monistique. Que ce soit l’Etat, à travers le ministère de la santé, le ministère de la solidarité (affaires sociales), tous doivent œuvrer pour aider les patients et leurs familles pour lutter contre cette maladie qui est source de pauvreté. Car, les parents y laissent toutes leurs économies. Cependant, il y’a aussi les leaders d’opinion, les religieux (mosquées comme dans les églises), les leaders de communautés, les responsables de quartiers, les chefs coutumiers et les soignants, tout le monde doit se mobiliser pour se sentir concerné par la maladie, parce qu’en réalité, elle touche tous les aspects de la vie, de la même manière qu’elle touche tous les organes du corps », a-t-elle mentionné.

« C’est ensemble qu’on va pouvoir véritablement faire changer les choses, en redonnant de l’espoir à nos enfants, améliorer leurs conditions de prise en charge. Il y’a tellement de chose à faire. Ce chantier là, est titanesque. Mais, tous ensemble, on peut faire bouger les lignes, comme en ce moment, nous sommes en train de constater qu’au Bénin, les choses changent. Néanmoins, en Côte d’Ivoire, nous avons un nouveau plan national stratégique de lutte contre la drépanocytose qui vient d’être adopté. L’Afrique se réveille. On est au centre du problème, car ce sont nos enfants qui sont malades, donc c’est nous qui sommes directement concernés. Nous devons nous prendre par la main pour faire bouger les lignes », a-t-elle formulé.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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