- L’une des causes majeures du terrorisme en Afrique, c’est la manière de faire la politique.
- Les temps ont changé mais les institutions et les administrations civiles et militaires se comportent encore comme des guerriers face à leurs propres populations dont des jeunes sans éducation, sans emplois et perspectives d’avenir.
Et lorsque les régimes politiques de leurs pays sont de type dictatorial dont des dirigeants politiques radicalisés, des dirigeants civils radicalisés et des FDS radicalisés induisant une jeunesse radicalisée et devenant extrêmement violente.
- Ces jeunes ayant défié déjà la mort, les dirigeants civils et les FDS ont en revanche plus peur de la mort que ces jeunes paumés.
Les cellules dormantes du terrorisme sont inqualifiables puisqu’un peuple frustré sous une dictature cache toujours son désir de violence et aucun appareil aussi sophistiqué soit-il n’est capable de détecter toute la masse des frustrés d’un pays.
Je n’ose pas croire que les services de renseignements généraux et spécialisés ne soient pas en mesure de faire le lien de cause à effet entre la nature du régime politique qui gouverne un pays et la radicalisation explosive des jeunes.
- Si la manière de faire la politique ne change pas, le terrorisme emballera toujours les jeunes et de plus en plus. Attendons-nous à la flambée des dépenses militaires et la baisse des dépenses économiques et sociales selon l’approche territoriale de développement.
J’ai dit ma part de vérité sur cette corrélation que les uns et les autres fuient pour ne pas voir la réalité des attaques terroristes en Afrique.
Si les armes refusent de se taire malgré les discours irréalistes de l’Union africaine, qui ignorent aujourd’hui que le vrai du territoire est politique ? Quand nous aurons cessé nos hypocrisies, alors il sera possible de poser les bonnes questions et de trouver des solutions réalistes.
- Le changement de paradigme c’est maintenant.
Simon-Narcisse TOMETY