Raviver la flamme du patriotisme africain chez les jeunes tout en montrant l’Afrique comme le continent de l’avenir, c’est l’objectif que vise la consultation des jeunes de toute l’Afrique sur les questions de migration, la traite des êtres humains et l’esclavage moderne qui se tient à Cotonou du 03 au 05 septembre 2024. C’est, une initiative de la Conférence des Églises de toute l’Afrique (Ceta)
Durant 03 jours, les séances plénières meublées de présentation, des études de cas, des témoignages, des recherches sur des sujets et des ateliers interactifs vont tenir en haleine les jeunes. « C’est en prélude de la réunion des leaders et cadres du continent qui se tiendra du 07 au 11 octobre 2024 à Nairobi au Kenya, où seront présentées les résolutions et les recommandations des jeunes aux dirigeants du continent que se tient la présente consultation », a mentionné la révérende Angèle WILSON DOGBE, directrice du bureau régional Ceta Afrique de l’Ouest et du centre.
Elle vise essentiellement à créer un vaste réseau de jeunes contre la migration irrégulière, la traite des êtres humains et l’esclavage moderne, d’analyser les politiques migratoires pays à la lumière des politiques migratoires de l’union Africaine et des mécanismes de libre circulation, d’impliquer les organisations de la société civile, les acteurs religieux et membre du gouvernement pour qu’ils s’impliquent ensemble dans la lutte pour une réduction du phénomène, élaborer des stratégies de plaidoyer et des plans d’actions à présenter aux gouvernants et aux organisations internationales afin d’influencer les politiques et la législation en faveur de la protection des droits de l’homme.
En ce concerne la vision, elles sont de plusieurs ordres. Il s’agit entre autres que les participants développent un nouvel amour pour leur pays et le continent africain, le jeunes s’engageront à poursuivre le combat dans leurs différentes associations et eglises, la rédaction et l’adoption d’un communiqué avec des recommandations aux chefs d’églises et aux gouvernants d’Afrique.
Pour son éminence Révérend Amos Kponjesu HOUNSA, président des Églises protestantes et méthodistes du Bénin, « le rôle de l’église est de montrer les conséquences néfastes de la migration clandestine et d’amener les jeunes à comprendre les mécanismes que nous pouvons mettre en place pour les maintenir, les contenir et d’être heureux lorsqu’ils sont chez eux », a-t-il indiqué. « Malgré les efforts et les outils utilisés pour lutter contre le phénomène, quand c’est la police, on voit toujours les coercitions et la force. Pourtant ce n’est pas toujours le cas. Par contre, quand ce sont les proches qui sensibilisent, le message passe mieux », a décrit Romain GOUNOUGBE, commissaire de police de première classe.
Une voix singulière s’élève pour dire non aux migrations irrégulières et tenter de résoudre le phénomène tout en amenant les jeunes à aimant ce continent et en créant de la richesse.
Alain Kolawolé ALAFAÏ