Réflexion sur la tragédie du commun
La politique ne devrait pas nourrir son homme mais le peuple car il n’y a de politique publique que politique comme projet collectif de changement social au service du peuple.
La politique ne nourrit son homme que dans le cadre de la tragédie des communs, une pratique qui a été théorisée par l’Américaine Garret HARDIN (1968) pour résumer par la plus simple expression l’état d’inconscience collective irréversible ou réversible lorsque l’immoralité active engendrant le syndrome de capharnaüm développe chez les populations des sentiments de révolte du ras-le-bol et de banalisation des investissements publics par un manque de soin au nom de l’ineptie collective selon laquelle ce qui appartient à tout le monde n’appartient à personne et on peut s’en servir comme on peut jusqu’à l’épuisement. Même Montesquieu dans sa célèbre définition de la philosophie à savoir JE M’EN FOUS, n’avait pas osé inclure la tragédie du commun dans les dérives politiques et sociales.
- La politique ne pas peut nourrir son homme, à la condition que le politicien soit dans une posture sacerdotale de serviteur de son peuple et non celle d’une sangsue qui suce le peuple et d’un saprophyte qui profite du peuple.
- La politique est très vertueuse pour être pratiquée par des gens malsains, dépourvus d’amour propre nécessaire à l’amour pour la patrie.
C’est dès le cours primaire qu’il faut enseigner la politique par le patriotisme et la citoyenneté responsable aux enfants afin qu’ils grandissent avec les prédispositions fondamentales qui forgent la conscience citoyenne d’un bon serviteur de la cité.
- Les partis politiques actuels n’étant que des marchés de dupe faits d’illusions, de brailleries, de transactions de vices, de médiocrités et de roublardises érigées en valeurs de civilisation.
Simon-Narcisse TOMETY