Mieux jouer le rôle de l’infirmier, de la sage-femme anesthésiste et reanimateur dans ses fonctions d’aider le chirurgien dans une intervention chirurgicale ou exploration diagnostic, c’est l’objectif recherché à travers ces journées de réflexion et renforcement de capacités. Un événement co-organisé par l’Association des infirmiers et sage-femmes anesthésistes reanimateurs du Bénin (Aisarb) et la Société africaine francophone des infirmiers et techniciens anesthésistes (Safita) au palais des congrès de Cotonou, du 18 au 20 juillet 2024.
« Enjeux et rôles des infirmiers et techniciens d’anesthésie pour une anesthésie sécuritaire en Afrique », c’est thème qui a tenu en haleine pendant 72 heures, les participants venus de la Guinée Conakry, du Gabon, du Cameroun, du Togo et du Bénin. « Retenir l’essentielle de la pratique de notre métier, tout en renforçant les capacités des uns et des autres, c’est la vision de ces journées. Alors, à travers des communications, des ateliers et des échanges, nous allons minimiser les risques, apprendre et mémoriser tout ce qui est nécessaire pour sauver les vies en détresses. Car, il faut comprendre que ce n’est pas nous qui soignons, mais nous aidons à soigner. On ne pas imaginer les drames sans une anesthésie sécurisée », a notifié René AHOSSI, Infirmier anesthésiste et président de société africaine francophone des infirmiers et techniciens anesthésistes.
Il faut préciser que l’association des infirmiers et sage-femmes anesthésistes reanimateurs du Bénin (Aisarb) tient son 4èm congrès, tandis que la société africaine francophone des infirmiers et techniciens anesthésistes (Safita) est à son premier congrès.
Alain Kolawolé ALAFAÏ