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Cherté de la vie au Bénin: \ »Le régime est dans une dynamique d\’endormissement de la classe intellectuelle (…) Tant que le peuple ne prend pas ses dispositions, il va continuer de subir\ » Guy MITOKPÈ

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Dr Guy MITOKPÈ, secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates

Reçu ce dimanche 07 avril 2024, sur l\’émission \ »En toute vérité\ », de la radio Tado Fm, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates est revenu sur les sujets tels que le code électoral, la répression sur le non port de casque, la cherté de la vie, la situation des Aspirants aux métiers de l\’enseignement (AME) et sur la suspension d\’un hussier de justice dans l\’exercice de ses fonctions.

Pour l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, la situation des Aspirants aux métiers de l\’enseignement dit AME par le régime est une situation comme le tyran et poulet. Ces enseignants doivent toutes leurs précarités au régime de la rupture. \ »C\’est le régime qui les a plongé dans la souffrance. Et en faisant un coup d\’Etat institutionnelle, ils proposent ces mesures, rien que pour endormir les intellectuels. Le tyran quand il déplume un poulet vivant, il vient ensuite lui donner des grain de maïs, pour faire croire au poulet qu\’il n\’est pas contre lui. Est-ce qu\’il ne lui avait pas fait du mal auparavant. C\’est la même chose ici. Ils ont même promus des cadre dans l\’armée, après avoir procédé à leur mise à retraite forcée. Le régime n\’a sauvé personne, même pas les AME. Ils sont dans la dynamique de l\’endormissement de la classe intellectuelle\ », a-t-il expliqué son argumentaire.

Revenant sur la cherté de vie, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, puisque c\’est de lui qu\’il s\’agit, s\’est indigné que depuis 08 ans le panier de la ménagère connaît une régression drastique, alors que le pouvoir d\’achat du peuple n\’augmente pas, si ce n\’est que ceux des politiques. Pire, on leur arrache des privilège comme le carburant aux agents de l\’État. \ »Le prix de la bouteille de gaz de 06 kg est à 5000f au Bénin, tandis que ce même produit est à 2500f au Burkina-Faso. Le maïs passe de 200f à 400f le kilogramme, la petite bassine de gari qui était à 7000f est à 14.000f aujourd\’hui. L\’essence qui était à moins de 400f dans les rues est à 700f, poussant tout le monde à aller vers les stations où le prix est à 650f. Le riz a augmenté sur le marché, même l\’électricité est cher aujourd\’hui. Nous avons des voies non éclairées qui provoquent des accidents chaque jour\ », s\’est-il indigné du niveau de développement du Bénin qu\’on nous vante tous les jours.

En ce qui concerne la répression sur le non port de casque, le secrétaire à la communication du parti Les Démocrates pense que \ »la police républicaine ne doit pas être dans une posture de traumatiser les populations, même s\’ils le font pour renflouer les caisses de l\’État. Sinon, tels qu\’ils se comportent sur nos routes, on a l\’impression qu\’ils attendaient cette phase de répression pour mettre toutes leurs colères sur les récalcitrants, comme s\’ils étaient à la base des avantages qui leur avaient été retirés\ », a-t-il mentionné. Il poursuit en disant: \ »Nous savons tous que le port de casque tout comme le port de la ceinture de sécurité est une bonne chose pour protéger nos populations des accidents de circulation. Mais, il ne faut pas en abuser. Ils sont dans une tâche régalienne, il faut qu\’ils fasse correctement leur travail\ », a-t-il suggéré.

Pour ceux qui pense que l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ ou le parti Les Démocrates travaille pour diviser l\’opposition, il répond que c\’est archi faut. \ »Mais, il faut dire la vérité au peuple, sinon vous vous mettrez de la poudre aux yeux. En disant la vérité, je ne fais pas de discrimination dans la lutte. Nous sommes dans une dynamique de resserrer les liens. L\’opposition n\’a aucun intérêt quelle soit fragilisée. Tant que le peuple ne prend pas ses dispositions, il va continuer de subir. C\’est pourquoi, notre rôle est d\’expliquer les tenants et aboutissants, afin qu\’il ait une révolution démocratique dans les urnes en 2026. Pour 2023 là, c\’était une minie révolution. Cette fois-ci, il faut bloquer le compteur. Et nous travaillons dans ce sens, c\’est-à-dire sauver la démocratie et le pays\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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