Après quelques jours de formation, les étudiants béninois venus des quatres coins du pays, ont été soumis à un exercice, afin de sortir les meilleurs projets pouvant impacter positivement les villes du Bénin. Cette cérémonie qui a couronné ladite formation, a eu lieu ce vendredi 29 mars 2024, au chant d\’oiseau de Cotonou.
Réunis sur le thème: \ »Le numérique au service de l\’aménagement des villes béninoises\ », les étudiants ont réussi à identifier des défis urbains et les ont contextualisé par de possibles solutions. Cette formation est une initiative de Blo Lab qui est la structure qui a initiée, portée et organisée ce Blochallenge 2024. Pour Arouna OSSENI, directeur adjoint de l\’école nationale supérieure des travaux publics de l\’université nationale des sciences, technologiques, ingénieries et de mathématiques d\’Abomey, \ »cette formation est vraiment une bonne opportunité pour nos étudiants qui vont apprendre à aménager les villes béninoises à partir des outils du numérique. Les étudiants ont similé et imaginé nos villes à l\’horizon 2030. Cependant, aux décideurs de prendre les mesures et solutions afin de pouvoir ressouder les problèmes qui se posent dans nos villes\ », a-t-il décliné.
\ »C\’est avec enthousiasme que j\’ai vu les projets présentés par ces jeunes. Cela prouve qu\’on a autant de potentiel. Le développement, c\’est de l\’innovation et nos jeunes nous prouvent qu\’ils en sont capables. C\’est pourquoi, il faut mettre en place un écosystème pour capter leurs capacités et favoriser leurs éclosion\ », a martelé Luc GNACADJA, parrain de l\’évènement. Pour Médard AGBAYAZOU, fondateur de Blo Lab \ »nous avons réunis des esprits créatifs de 03 écoles pour qu\’ils puissent se challenger et produire à la fin de ce marathon technologique, des prototypes de solutions qui répondent aux problématiques locales des villes du pays\ », a-t-il expliqué. Il poursuit en disant: \ »à la fin, 03 meilleurs projets ont été identifiés. Nous souhaitons que ces projets puissent être accompagnés sur une période d\’un an, pour qu\’on puisse avec les acteurs du territoire locales, c\’est-à-dire les mairies, les collectivités territoriales de manière globale, les acteurs de l\’innovation et les entreprises locales, créer et renforcer le lien, afin d\’aller vers des choses très concrètes\ », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
