Ce mercredi 13 mars 2024, soit plus d\’une semaine après la relecture du code électoral, les membres de l\’opposition béninoise (Les Démocrates (LD), la Nouvelle Force nationale (Nfn), Force cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), Grande solidarité républicaine (Gsr) et le Mouvement Populaire de Libération (MPL) et quelques membres de la société civile ont pris le peuple à témoin et alertent la communauté internationale sur une forfaiture en gestation au Bénin. C\’était, devant un parterre d\’invités et d\’hommes politiques, au chant d\’oiseau de Cotonou.
Selon les conférenciers, nous nous dirigeons, si rien, n\’est fait, vers une deuxième législature monocolore. Et \ »pour ne pas nous offrir un spectacle fratricide, ils ont finalement trouvé la parade pour repêcher l\’autre frère à travers ce qu\’ils appellent pompeusement accord de coalition parlementaire qui s\’assimile à une alliance politique, pourtant prohibée par leur propre loi\ », a décliné l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ dès sa prise de parole. Il poursuit en disant: \ »Nous assistons depuis 2016 à un système électoral privatisé. Les élections sont remportées avant même le vote\ », a-t-il ajouté. Malheureusement, \ »Depuis 2016, pour parvenir à leur dessein malsain, ils ont décidé sans scrupule aucun de toujours violer tous les principes constitutionnels majeurs en matière électorale. Ce sont des violeurs nés\ », a-t-il mentionné.
Cependant, \ »conscient de leur crime législatif qu\’ils sont en train de commettre, ils ont décidé d\’arpenter monts et vallées pour essayer de faire gober à l\’opinion, la batterie de dispositions scélérates, chrysogènes et anti-démocratique à travers une propagande médiatique onéreuse aux frais du contribuable, malgré la situation économique morose et austère\ », a-t-il précisé. Néanmoins, ils ont réaffirmé leurs félicitations à \ »certains membres de la société civile, le clergé et l\’union islamique pour leur engagement citoyen visant la préservation de la paix et invite le peuple à se tenir prêt pour défendre la démocratie des mains des prédateurs\ », a-t-il invité.
C\’est dans ce contexte qu\’ils prennent \ »à témoin l\’opinion nationale et internationale que cette énième forfaiture ne passera pas. Nous invitons la CEDEAO, l\’UEMOA, l\’union africaine, les chancelleries étrangères à se préoccuper du coup d\’Etat institutionnel en préparation au Bénin, dans le cadre des élections de 2026\ », a-t-il interpellé.
Car, \ »Plaise le ciel, que plus aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots\ », ont-ils terminé par cette prière de monseigneur Isidore de SOUZA.
Alain Kolawolé ALAFAÏ