C\’est au cours d\’une conférence de presse tenue dans la soirée de mercredi 21 février 2024, que le groupe parlementaire Les Démocrates a rendu public leurs propositions sur la relecture du code électoral. Une proposition élaborée avec ses partenaires politiques de l\’opposition, Nouvelle Force nationale (Nfn), le Mouvement Populaire de Libération (MPL) et la Grande solidarité républicaine (Gsr), lors d\’une assise tenue le 29 janvier 2024.
Farouchement opposé à une révision de la constitution avant de 2026, le groupe parlementaire Les Démocrates a pour autant, fait des propositions pour l\’amélioration du code électoral, dans le but avoir \ »des élections générales apaisées, libres et transparentes\ », a mentionné Nourénou ATCHADÉ, président du groupe parlementaire Les Démocrates et principale orateur de cette conférence de presse. Les propositions visent entre autres, la représentativité au niveau de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Pour le parti Les Démocrates, il faut résoudre le problème de majorité et de minorité au sein de cette institution. Car, il y\’a que la mouvance qui s\’est attribué les 02 rôles majorité (UPR) et minorité (BR). Cependant, au niveau des arrondissements, il y\’a une seule personne nommée coordonnateur qui est habileté à faire les compilations, sans aucune contestation. Le parti propse, une commission d\’arrondissement composée de la Cena, de la cour constitutionnelle, des représentants de parti politique ou des candidats. Néanmoins, le parti Les Démocrates pense qu\’il faut un comité Ad-hoc de 07 membres pour la réactualisation de la liste électorale 160 jours avant le scrutin.
Revenant sur le quitus fiscal, les Démocrates et leurs alliés pensent qu\’il faut extirper cette disposition de l\’article 41 du code électoral, car tout le monde sait comment ce document est attribué aux opposants. Ils pensent qu\’il faut non seulement l\’enlever, ainsi que le certificat de nationalité et le certificat de résidence. Ces pièces peuvent être valablement remplacé par l\’acte de naissance sécurisé, la carte biométrique et le casier judiciaire. Ils proposent également la réduction des cautions de 25 millions pour les présidentielles et de 300.000 f par candidats tête de liste pour les élections législatives. Et ils veulent l\’annulation pure et simple des 10% comme quota pour sièger aux législatives. Si cette disposition ne peut pas être supprimée, alors il faut la ramener à 5%. Enfin, ils pensent que ce sont les actuels élus (maires comme députés) qui ont la légitimité de parrainer les candidats aux élections présidentielles de 2026.
Alain Kolawolé ALAFAÏ