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Libération de tortue et des bébés tortues à l\’AMP de Donaten: Les ministres TONATO et DOUSSOUHOUI félicitent, soutiennent et encouragent Nature Tropicale Ong et ses éco-gardes pour le formidable travail de l\’écotourisme marin au Bénin

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Album photos de la cérémonie

L\’Aire marine protégée (AMP) de Donaten a servi de cadre à Nature Tropicale Ong et ses éco-gardes pour montrer non seulement aux autorités, mais également aux partenaires ce qu\’ils font depuis plus de 20 ans, sur les plages pour conserver et protéger les espèces marines en voie de disparition. C\’était ce samedi 13 janvier 2024, devant Gaston DOUSSOUHOUI, ministre de l\’agriculture de l\’élevage et de la pêche, José TONATO, ministre du cadre de vie et des transports chargé du développement durable, Ulysse KOROGONE, commandant, chef de la brigade de la protection des écosystèmes marins et point focale national de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d\’instinction (Cites), les entreprises partenaires et les populations riveraines.

La 20ème édition des Journées nationales des tortues marines a connu l\’épilogue de l\’Aire Marine Protégée de Donaten par la réception du matériel et des équipements assez importants. Il s\’agit entre autres, de 15 barques de 2000 litres, 10 gilets de sauvetage, 50 plastiques pour conserver les œufs des tortues, 15 grands plastiques pour les bébés tortues, 20 imperméables, 20 torches et 03 maquettes de tortues.

Sidéré et ébloui par la plage de Tokplégbé, Gaston DOUSSOUHOUI, ministre de l\’agriculture de l\’élevage et de la pêche donne une mention spéciale aux éco-gardes de l\’Aire Marine Protégée (AMP) de Donaten. \ »Donaten était un dépotoir d\’ordures et de déchets. L\’Éco-garde qui a transformé ce lieu, doit non seulement félicité, mais aussi encouragé\ », a-t-il tari l\’éco-garde d\’éloges. Il poursuit en disant: \ »C\’est une activité complètement bénévole. Et ce sont les personnes et les organisations sensibles qui reconnaissent l\’action de ces volontaires de la salubrité. Cependant, avec un peu d\’ingéniosité, les équipements qu\’on met à votre disposition peuvent avoir des usages multiples. C\’est pourquoi, tout étant fier de vous, je pense qu\’on trouve progressivement la solution, de vous assurer le minimum nécessaire pour votre existence, afin de pouvoir faire le travail de volontariat que vous êtes en train de faire\ », a-t-il notifié.

Néanmoins, le ministre de l\’agriculture de l\’élevage et de la pêche pense qu\’il faut, \ »valoriser les barques. Gérer les tortues pendant 05 voire 06 mois maximum, et les autres mois, produire des poissons pour la consommation. C\’est une aubaine. Et je salue l\’initiative de Nature Tropicale Ong, pour que que de génération en génération, on transmet le flambeau, pour créer la sensibilité chez nos enfants, qui une fois grand vont avoir des réflexes et non des obligations. Car, cela viendra spontanément\ », a-t-il encensé et Nature Tropicale ong et ses éco-gardes. \ »Heureux de participer à cette activité pour sauver les espèces en voie de disparition. Si nous avons la chance de faire régulièrement des lâchées, c\’est déjà, un bon signe pour le tourisme. Les gens seront curieux de venir visiter nos côtes et nos plages. Et si nous rendons le cadre très attractif, avec nos folklores, nos cultes et nos réalités, et si nous pouvons vanter davantage ces raisons d\’être au Bénin, l\’écotourisme sera développé\ », a-t-il précisé.

Pour José TONATO, ministre du cadre de vie, des transports chargé du développement durable, c\’est une descente de remerciement et de reconnaissance. \ »Je suis venu pour vous remercier. Et je veux que ce merci prenne le sens d\’un soutien et surtout d\’une reconnaissance à l\’action volontaire que vous menez depuis des décennies en faveur de la conservation de la biodiversité\ », a-t-il indiqué. \ »C\’est grâce à vous, car vous avez été à l\’initiative des Aires marines protégées au Bénin. Aujourd\’hui nous sommes fiers d\’avoir 02 (AMP)\ », a-t-il ajouté.

Cependant, \ »j\’ai beaucoup de respect et d\’admiration pour tout ce que vous faites. Je suis à vos cotés parce que le chef de l\’Etat le souhaite également. Vous travaillez dans des conditions très difficiles et très dangereuse même, je voudrais vous dire la gratitude du gouvernement. Continuez, parce qu\’on, ne vous remerciera jamais assez à la mesure de vos efforts et de vos engagements. Vous le faites pour nous, vous le faites pour vous, et vous le faites pour la nature. Et c\’est la reconnaissance de toute la nature que vous recevrez le moment venu\ », a-t-il encouragé l\’Ong et ses éco-gardes.

\ »La préoccupations de la conservation des espèces marines n\’est plus une question nationale, c\’est une préoccupation internationale. C\’est pourquoi nous devons rester à coté des acteurs de la société civile, des acteurs du privé qui sont déjà engagés depuis plus de 20 ans. C\’est le moment pour nous, de nous engager également à leur coté, de montrer donc l\’engagement de l\’Etat à aller vers la conservation des espèces et de ces écosystèmes particuliers. C\’est, ce qui fait que nous sommes à coté de Nature Tropicale Ong. Et la brigade de la protection des écosystèmes marins et côtiers a été créée pour répondre à la problématique de la gestion des Aires marines protégées (AMP) qui conservent les espèces sauvages marines. Qui pour mieux gérer les espèces sauvages marines que l\’administration en charge, donc la Direction générale des eaux forêts et chasses (Dgefc), le Centre national de gestion des réserves de faune (Cenagref). Voilà pourquoi, nous administration publique, nous sommes à coté de Nature Tropicale Ong, qui est pionnière dans ces questions au Bénin\ », a mentionné Ulysse KOROGONE, commandant, chef de la brigade de la protection des écosystèmes marins et côtiers et point focal national de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d\’instinction (Cites).

En ce qui concerne la collaboration avec Nature Tropicale Ong, \ »elle est évidente. Car, nous travaillons tout le temps ensemble. Nous avons même récemment réunir tous les acteurs qui sont dans le secteur de la protection des espèces marines pour élaborer un plan d\’action pour susciter la nécessité de synergie et une collaboration renforcée des différents acteurs. Il aura désormais, des actions concertées pour la conservation des espèces marines. Et chaque acteur a son rôle à jouer. Et Nature Tropicale ong est un acteur clé et essentiel dans le maillon\ », a-t-il renchéri.

Pour Joséa Dossou BODJRENOU, directeur exécutif de Nature Tropicale Ong, \ »c\’est un satisfecit pour nous, de voir les autorités, les ministres de l\’agriculture de l\’élevage et de la pêche et son homologue du cadre de vie des transports et du développement durable, venus témoigner leur reconnaissance et le soutien du gouvernement. Cela prouve à suffisance que quelques part nous sommes utiles non seulement pour la conservation de la biodiversité et des espèces marines, mais aussi pour un cadre de vie sain, propre, pouvant attirer les touristes sur nos différentes plages et développer, par ricochet, l\’écotourisme\ », a-t-il déclaré.

\ »Nous avons aussi eu la présence et le soutien de 02 entreprises qui sont dans le domaine marin et le dragage international. Eux par contre, ils ont apporté du matériel spécifique tels que les barques de 2000 litres. Ces barques sont utilisés pour garder les tortues au cas, où on retrouve des tortues blessées et qui ont besoin d\’être entretenues. Par contre, ces mêmes barques seront utilisées plus tard pour la pisciculture. C\’est une innovation. Ceci montre la liaison entre la protection des tortues et des activités alternatives à faire avec les communautés. Nous avons vu également la synergie d\’action entre le ministère de la pêche et celui de l\’environnement, en matière de préservation de nos ressources et aussi en matière d\’opportunités pour les éco-gardes. Cependant, il nous reste beaucoup à faire dans notre pays en ce qui concerne l\’éducation, la sensibilisation et aussi la répression quand il s\’agit de sanctionner en matière de protection de l\’environnement\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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