Comment les peuples africains perdent leur liberté pour glorifier leurs tyrans?
Selon Confucius, lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté
Meditons sur quelques évidences pathologiques du vivre-ensemble qui finissent par la multiplication des foyers infestés par le syndrome de Stockholm.
Première évidence
Si le désir de puissance personnel d\’un homme de pouvoir parvient à supplanter le désir de puissance publique dont son peuple rêve pour sa protection et la jouissance de ses libertés fondamentales, alors le peuple ne sera jamais en paix et Sachez-le une fois pour toute afin de comprendre les fondements institutionnels des abus de pouvoir, d\’autorité et de biens sociaux.
Deuxième évidence
Si le désir d\’injustice et d\’humiliation est plus fort que le désir de justice et d\’humilité chez une personne de pouvoir, sachez que vous ne serez jamais en paix avec elle en raison de son goût démesuré à soumettre tout le monde tant qu\’une force sociale ne parvient à le mettre à juste place pour ce qu\’il vaut dans la conscience collective.
Troisième évidence
On ne fait la paix avec les autres que par l\’ardent désir de s\’efforcer d\’incarner soi-même la culture de la non-violence et de la concorde. Chaque bulletin de vote, pour ainsi dire, doit questionner le profil psychologique de chaque candidat pour savoir si on vote pour un candidat qui cache son état permanent d\’addiction à la violence ou au contraire, pour un candidat non agressif et porteur de sagesse suffisante pour être un vrai leader de compagnonnage, un vecteur de bien-être pour tous. La liberté précède le pain, elle en est le levain.
Un proverbe africain nous gratifie d\’une sagesse d\’interpellation de nos consciences individuelles et collectives en ces termes : tant que le ventre des crapauds d\’une même marre n\’est pas bien rempli, ils ne chantent pas à l\’unisson.
Simon-Narcisse Tomety
Staséologue praticien