Les membres du Parti Communiste du Bénin (PCB), étaient à leur 7èm congrès ordinaire les 21 et 22 décembre 2023 à la bourse du travail de Cotonou. C\’était en présence quelques partis politiques du Bénin, des membres du parti communiste du Niger, de la Côte d\’Ivoire et certains pays anglophones de la sous-région.
Invités au congrès du parti communiste du Bénin, les partis politiques ont non seulement salué le combat pour la victoire des peuples sur l\’anti-impéralisme, mais aussi le combat pour la restauration des libertés fondamentales et l\’État de droit au Bénin. Il s\’agissait entre autres du Parti Socialiste du Bénin (Psd), Les Démocrates, Moel-Bénin, Restaurer l\’Espoir (RE), le Front patriotique (Fp), l\’organisation des droits de l\’homme et des peuples (Odhp) et de la centrale des travailleurs du Bénin (CSTB).
Réunis sous le thème: \ »Face au basculement de l\’odre mondial et au risque d\’une 3ème guerre mondiale, face à l\’éclatement de la résolution patriotique anti-impérialiste au plan africain, face à la faillite du pouvoir pilleur, affameur, autocratique et anti-national de la rupture, œuvrer de toutes nos forces avec les patriotes, à la victoire de l\’anti-impérialisme et du patriote au Bénin, tremplin pour le socialisme en Afrique et dans le monde\ », les congressistes ont passé au peigne fin les luttes anti-impérialiste sur le continent et dans la sous-région avant de donner un carton rouge à la gouvernance du gouvernement de la rupture.
Prenant la parole, Philippe NOUDJENOUME, président du Parti Communiste du Bénin (PCB), il a dénoncé l\’occupation du Mali par les Djihadistes depuis 2012 semant ainsi la terreur dans le Sahel, a salué le renvoi de armée française au Mali, Burkina-Faso et au Niger et la victoire du Mali contre les forces du mal (les djihadistes), le bouleversement de l\’ordre mondial et le basculement des pays africains de l\’Occident vers l\’Orient. En ce qui concerne le Bénin, le leader du PCB pense qu\’il faut œuvrer de toutes nos forces pour faire reculer un pouvoir pilleur, affameur et autocratique et exige un dialogue national.
À travers ces assises statutaires, cette formation politique renouvelle leur engagement à rester droit dans ses bottes, au côté du peuple pour restaurer la démocratie et l\’Etat de droit.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
