C\’est dans le but non seulement, de réduire les difficultés liées à l\’accès à la terre, mais aussi de lutter contre la dégradation des terre que Toper Müller Gabner (TMG) et ses partenaires du Bénin ont organisé un atelier. C\’était du 13 au 15 décembre 2023, à Cotonou.
Il s\’agissait pour les participantes, et ce durant 03 jours, de réfléchir sur la mise en place, d\’une stratégie de plaidoyer politique pour la mise en œuvre de la décision 2019 26/ Cop 14 de la CNULCS sur la dégradation des terres avec les OSC du Bénin. Et la plupart des communautés respectives rencontrent un certains nombres de problèmes fonciers de divers ordres sous l\’effet de la pression démographique. Par contre, au sud du pays, beaucoup de jeunes sont confrontés à la disponibilité des terre. Car, l\’accès à la terre est un problème crucial.
Pour Kader BABA, chargé de projet de Topfer Müller Gabner (TMG), \ »ces assises sont le résultat de 02 autres ateliers. Lors du premier atelier, nous avons discuté des problèmes fonciers que nous rencontrons. Les causes de ces conflits ont été discutées, en prenant des études de cas que nous avons élaboré et des recherches que nous avons confrontés avec d\’autres études venues de diverses horizons. Ensuite nous avons un plaidoyer participatif incluant cette composante institutionnelle qui manquait, pour voir comment le législateur peut soutenir ce plaidoyer participatif ? Quelles sont les biens fondées d\’une telle démarche ? Sans oublier, les avantages et les opportunités que l\’on peut saisir\ », a-t-il expliqué.
\ »Cet atelier est donc le couronnement de tout le processus qui nous a permis d\’avoir une feuille de route. La suite, c\’est de continuer à travailler avec les communautés, engager des démarches vis-à-vis des autorités compétentes, associer les projets et programmes qui travaillent autour des forêts et si possible inviter et discuter avec les députés et les parties prenantes qui peuvent nous aider à soutenir ce plaidoyer\ », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le message des têtes couronnées aux diverses autorités, \ » c\’est de rencontrer et discuter avec les communautés, ce qui permettra de résoudre et régler les problèmes dans la médiation. C\’est dans cette démarche que les pouvoirs publics reconnaîtront le droit légitime à l\’accès au foncier\ », a décliné YAWA KINA2, roi de Sinendé. Cependant, DADA ZEHE, roi d\’Agonli, pense \ »qu\’au sud, il est nécessaire que les autorités se rapprochent des chefferies traditionnelles pour discuter avec les responsables, pour un règlement consensuel et concerté des problèmes confrontés pour l\’accès à la terre\ », a-t-il précisé.
À la fin, l\’essentiel, est que les communautés puissent jouir de leur droit légitime pour l\’accès à la terre, sans pour autant mettre en péril les ressources dont elles disposent.
Alain Kolawolé ALAFAÏ