Yawo Apelété AGBOBLI, Directeur du CNHU Sylvanus OLYMPIO, sur les journées biomédicales du RESHAOC: \ »Nous sommes présents à ce rendez-vous du donner et de recevoir qui constitue en réalité une opportunité d\’anticipation et de connexion avec les confrères de d\’autres horizons qui partagent les mêmes difficultés\ »

Présent à Cotonou du 24 au 26 octobre 2023, lors des journées biomédicales du Réseau des hôpitaux d\’Afrique, de l\’océan indien et des caraïbes (RESHAOC), Yawo Apelété AGBOBLI, directeur du Centre national hospitalier universitaire Sylvanus OLYMPIO, de Lomé au Togo, apprécie et jette les jalons d\’une série de réformes pour mieux impacter le secteur de la maintenance des équipements des hôpitaux.

\ »La problématique de la maintenance biomédicale n\’est pas le problème d\’un seul pays. Car, nous avons des défis universitaires que nous partageons dans l\’espace du réseau qui rassemble les hôpitaux d\’Afrique, du pacifique et des caraïbes\ », a-t-il mentionné.

\ »Et c\’est justement, parce que nous avons des difficultés en matière de gouvernance de maintenance des équipements dans nos hôpitaux. En effet, le citoyen de nos jours est de plus en plus informé, et tout de suite l\’image d\’un établissement sanitaire est ternie, soit l\’établissement sanitaire est traîné au tribunal. Voilà les raisons essentielles pour lesquelles nous sommes présents à ce rendez-vous du donner et du recevoir qui constitue en réalité une opportunité d\’anticipation et de connexion avec les confrères de d\’autres horizons qui partagent les mêmes difficultés.\ », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne les attentes, \ »c\’est d\’abord la mise en contact. Effectivement, avec la crise du Covid-19, nous avons eu un élément très important en terme de télécommunication, la réunion zoom a vu le jour. Cependant, on peut être à milles lieux et suivre, mais ceci ne saurait en réalité remplacer le contact physique. Je pense que mise ensemble, nous allons pouvoir trouver des apports de solutions qui soient réalistes, pratiques et véritablement adaptées à nos portées d\’exercice\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ