L\’Honorable Euthyme HESSOU est très remonté contre les négativistes tapis autour du Chef de l\’État.
« \ »Malheur à ceux qui encouragent le Chef de l\’État à toujours tirer sur la corde\ »
Le premier août dernier, les béninois avaient vécu un semblant de célébration de l\’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale où la seule particularité était la présence d\’un griot nigérian pour faire plaisir à un hôte nigérian. Lol !
En effet, il est un secret de polichinelle, pour tout africain, béninois y compris, que l\’unique présent de l\’indépendance qu\’espéraient les béninois était la libération des prisonniers politiques ou d\’opinion et le retour au bercail des exilés. Mais hélas !
Les béninois, en bons fils et filles, ont demandé au Père de la nation du poisson et il les a laissés sur leur faim.
Malheur à ceux qui encouragent le Chef de l\’État à toujours tirer sur la corde. Elle finira par se rompre et cela sera malheureusement trop tard.
Si Nelson Mandela devrait rendre à ses bourreaux la monnaie de leur pièce, il ne serait pas aujourd\’hui un modèle pour l\’Afrique et pour le monde entier.
Que gagnons-nous lorsque le pays est divisé ?
Ignorons-nous que les divisions internes d\’un pays entraînent son incapacité à se concentrer sur les véritables défis qui le menacent ?
Pour quel projet de développement, des élites ou des pourvoyeurs de l\’économie doivent être gardés en prison ou forcés à l\’exil ?
Je sollicite l\’indulgence du Président de la République M. Patrice TALON pour une réconciliation nationale.
Seuls les béninois pourront régler leurs différends. D\’où l\’urgence de la recherche d\’une cohésion sociale qui ne sera que le fruit de l\’unification de tous les valeureux fils et filles de notre nation.
J\’invite Président de la République à faire sien les propos de l\’ancien président des États-Unis Thomas Jefferson qui disait : \’\’ L\’unité d\’un pays est le fondement de sa prospérité et de son succès.\’\’
Le Bénin, notre chère patrie, mérite mieux.
Unissons-nous !»
He Euthyme HESSOU.