Le déclin de l\’albatros
C\’est dans sa volonté d\’apprendre, de chercher, de découvrir, de connaître pour mieux agir que l\’homme honnête envers lui-même parvient à planter l\’arbre d\’enracinement profond de son indépendance et de sa souveraineté proportionnelle pour devenir une personne libre et épanouie.
Et plus, l\’homme se bat pour sa réussite matérielle plus il perd ses pouvoirs de liberté et d\’épanouissement. C\’est un prisonnier en liberté qui ne se possède plus.
A l\’échelle d\’un pays la bonne volonté agglomérée des citoyens est un réel pouvoir transformateur de l\’égrégore national. Rien ne vaut la volonté.
Le pouvoir transformateur de l\’égrégore vient plus de ce que nous faisons de nos volontés bienfaisantes que de nos prières désincarnées. Ce n\’est pas la prière qui sauve mais les intentions et les actions véhiculées par nos volonté individuelles et collectives. C\’est là tout le problème de la misère mentale, comportementale et opérationnelle des Africains. Combien le savent?.
Ne détestons plus la vérité, apprenons à l\’aduler. Elle soigne plus qu\’elle ne blesse. Ce lui qui vous piétine et vous ôte votre espérance est votre seul assassin. Il y a six types d\’amnésie que tout citoyen doit surveiller de près : l\’amnésie par la perte de mémoire, l\’amnésie des lâches-menteurs, l\’amnésie des ingrats, l\’amnésie des haineux, l\’amnésie de l\’ignorance épisodique, l\’amnésie de purge ou vidange.
Garde en mémoire le souvenir de tes blessures pour que tu aies à l\’œil tes malfaiteurs car à beau chasser le naturel, il refait toujours surface.
Au royaume des milles murs de lamentations, il y a 10 000 vilaines personnes en piquets sataniques pour s\’en prendre à tous celles et ceux qui viennent se plaindre au tribunal divin.
Nous sommes dans un monde des menteurs et des crises du scrupule qui nous manipulent. Ils viennent vers vous en Saints et vous quittent en Satan en se présentant comme des envoyés de Dieu nouvellement descendus du royaume des cieux électoraux. Ces saints n\’ont rien de sains et jouent, paraît-il, au jeu d\’échec pour apprendre à ne jamais perdre.
Ainsi se jouent la loi de la compétition et des monopoles qui fabrique des jouisseurs arrogants et des misérables perdus.
Simon-Narcisse TOMETY