La succession de Patrice Talon suscite déjà beaucoup de remous au sein du landerneau politique. A trois ans de l\’échéance, les ambitions s\’affichent de plus en plus et nourrissent l\’actualité politique nationale.
En 2023, certains béninois prédisent ce qui pourrait se passer dans trois ans (2026). L\’élection présidentielle donne déjà de l\’insomnie aux partis politiques et à certains individus assoiffés du pouvoir. Est-ce l\’amour pour son pays où la quête de privilèges? Le débat est donc lancé.
La réforme du système partisan dispose que les candidats à la présidentielle au Bénin, soient issus des partis politiques. Contrairement à cette disposition, Certains noms inconnus des arcanes politiques circulent depuis peu et suscitent le débat sur le prochain Président du Bénin. Les langues se délient, les encres coulent, les interprétations vont dans tous les sens. D\’aucun pensent que la succession de Patrice Talon est actée alors que le Président de la République travaille à boucler les nombreux chantiers de développement en cours. Celui qui a fait la promesse de révéler le Bénin n\’a visiblement pas de temps pour ses soubresauts. Talon reste scotché à son projet d\’être porté en triomphe.
Les béninois ont-ils besoin d\’une nouvelle rupture, ou de la continuité à la suite de Patrice Talon?
Une question principale dont la réponse permettra de faire la lumière, face aux actuels prétendants dont les noms font jaser de toute part, sur le camp d\’où viendra le successeur de Patrice Talon. Un vox populi réalisé sur le sujet nous permet d\’affirmer que le bilan de la gestion du pouvoir de Patrice Talon montre à suffisance qu\’en moins de dix ans, les efforts consentis pour le développement de sa nation font école dans la sous région. Ses concitoyens, qui ne croyaient pas en lui et à son projet de société en 2016, ont, après avoir touché du bout des doigts, reconnu que l\’homme a comblé les attentes même s\’il reste des choses à lui reprocher sur d\’autres plans. Nul n\’est parfait dira Marcel Dossou-Yovo rencontré dans la commune d\’Ab-Calavi. A en croire ce dernier, Patrice Talon aurait déplacé des montagnes. Monsieur Bignon nous dira à son tour, qu\’on le veuille ou non, plusieurs chantiers resteront à l\’étape de projet jusqu\’en 2026 où Patrice Talon passera la main et pour ça, il vaut mieux opter pour la continuité d\’où Olivier Boko sera le choix idéal.
Si l\’on reconnaît que Patrice Talon a surpris les béninois qui pensaient qu\’un homme d\’affaires ne pourra rien en politique, il est sans doute qu\’un autre homme d\’affaires qui est allé à son école peut valablement lui succéder.
Olivier Boco! Voilà le nom qui défie les pronostics actuellement et bouscule les challenges. Serviteur clément et très discret, il porte les gerbes de nombreuses réformes ou initiatives implémentées à la tête de ce pays depuis 2016. Beaucoup s\’accordent à dire qu\’il dirige de main de maître le pays avec son vieille ami et partenaire d\’affaires, Patrice Talon et contrôle la plupart des acteurs politiques dont il serait l\’interlocuteur direct auprès du Président de la République. Ce juriste converti en homme d\’affaires a un long parcours dans le milieu politique beninois dont il connaît les leviers essentiels à appuyer pour avoir les résultats importants et immédiats. Il a joué un rôle assez important dans l\’élection de Patrice Talon en 2016 puis en 2021 pour sa réélection.
Certaines sources rapportent en effet, qu\’il fut l\’organisateur en chef de la conclave qui a réuni les hommes politiques béninois à Paris et ayant conduit à la candidature de Patrice Talon, en froid avec Boni Yayi, et à son élection en 2016 après son exile. Olivier Boco serait le cerveau pensant du système partisan dont il a aurait aidé à concevoir la charpente et l\’ossature des partis de la mouvance. Il développe une certaine amitié avec des partis de l\’opposition dont il entretient de bons rapports avec les responsables. Cet homme qui a une relation très étroite avec l\’actuel locataire de la Marina, pourrait donc avoir ses faveurs et son soutien pour le succéder. Mais ailleurs, les ambitions sont aussi non moins négligeables. Wait and see!
Sources: ✍🏽Thierry Vidégla