Acteurs de la sauvegarde des tortues marines en Afrique de l’Ouest (Wastcon): La Gambie rejoint le réseau, les réactions du Sénégal et de la Guinée attendues

Après 20 ans de tentative de sauvegarde des tortues marines, la mise en place d\’un réseau est relancée en 2018 à Grand-Bassam, par les acteurs de la sauvegarde des tortues marines en Afrique de l’Ouest. Et ce n\’est qu\’en 2020 à Lomé, que l\’assemblée générale constitutive a eu lieu, avec 6 pays au départ (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, le Libéria et le Nigeria). Une fois sur pieds, le Wastcon a participé à un atelier avec les 03 réseaux qui s\’occupent de la protection des tortues marines en Afrique. Il s\’agit entre autres, du WASTCON, du RASTOMA et du NAS-NET. Le WASTCON est celui de l\’Afrique de l\’ouest, le RASTOMA est en Afrique du centre et le NAS-NET, en Afrique du Nord.

Le WASTCON s\’est fixé un point majeur. Il s\’agit d\’élargir le réseau à toute la côte ouest africaine. C\’est-à-dire du Liberia jusqu\’en Mauritanie. Heureusement en 2023, la Gambie a répondu favorable à l\’appel et intègre le réseau en tant que 7èm pays membres. Le Sénégal et la Guinée Conakry sont attendus pour faire leur entrée dans le réseau.

En ce qui concerne le siège du réseau, il est basé en Côte d’Ivoire et les membres du bureau régional sont répartis dans les différents pays membres. Le président vient de la Côte d’Ivoire, la vice-présidente du Ghana, le secrétariat général revient au Nigéria, la trésorerie est au Bénin, la communication au Togo et le conseiller au Bénin. Le réseau travaille la plupart du temps en ligne, et souvent en présidentielle, lors des rencontres.

Les objectifs prioritaires du réseau sont entre autres, \ »la promotion de la coopération entre les différents acteurs, le partage d\’expérience, la coopération avec les États et les organisations régionales et d\’autres partenaires, pour une meilleure conservation des tortues marines et de la biodiversité. À la rencontre de Cotonou en 2022, les acteurs ont décidé d\’élargir l\’aire géographique et d\’intégrer la biodiversité, comme une branche dans laquelle le WASTCON devrait intervenir, tout en étant conscient que les organisations membres ne se limitent pas spécifiquement aux tortues marines. Il était important de couvrir la biodiversité\ », a décliné Tidiane DIABY, président du WASTCON.

En ce qui concerne les partenaires du WASTCON, on peut citer entre autres, Upwell au USA, Swot, l\’université Queen Merry de Londres, UICN et le PPI. Il faut préciser que la prochaine activité qui réunira les 03 réseaux du secteur de la protection des tortues marines est prévu en 2024 en Tunisie.

Alain Kolawolé ALAFAÏ