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Contribution de la conservation ex-situ et la translocation des efforts de protection des tortues marine en Afrique de l’Ouest: \ »Un programme d\’action sur 10 ans élaboré, pour renforcer la synergie et maintenir la veille permanente\ »

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La photo de famille

La cérémonie de clôture de l\’atelier régional sur la contribution de la conservation ex-situ et la translocation des efforts de protection des tortues marines en Afrique de l’Ouest s\’est tenue après 03 jours d\’intenses travaux, ce vendredi 12 mai 2023, et une visite de terrain a clôt les hostilités.

\ »Avec l\’appui de UICN, à travers le programme Pap-Bio, nous venons de tenir 03 jours d\’atelier entre spécialistes et les hommes de terrain, en ce qui concerne, la conservation ex-situ et la translocation des efforts de protection des tortues marines en Afrique de l’Ouest. Le résultat le plus important auquel les échanges ont abouti, nous avons débouché sur les grands axes, pour l\’élaboration d\’une stratégie commune de préservation et de sauvegarde des tortues marines en Afrique de l’Ouest\ », a mentionné Joséa BODJRENOU, directeur exécutif de Nature Tropicale Ong. \ »Des équipes sont mise en place, pour finaliser le document. La validation dudit document sera programmé très prochainement\ », a-t-il ajouté.

Joséa BODJRENOU, directeur exécutif de Nature Tropicale Ong

Le futur document que les acteurs du secteur de conservation des tortues marines et de la biodiversité entendent mettre sur pieds, comportera entre autres, le rassemblement des actions du terrain, les plus remarquables, les méthodologies, les politiques et protocoles de protection des tortues marines, afin que la protection soit plus efficaces dans la sous-région, ouest africaine. Pour Alexandre GIRARD, président du Réseau des acteurs de la sauvegarde des tortues marines en Afrique Centrale (RASTOMA), \ »on peut retenir qu\’il y\’a une belle dynamique des acteurs de la société civile en Afrique de l’Ouest, pour protéger les tortues. Grâce à UICN et le programme Pap-Bio, on a pu faire un programme décinal d\’action en faveur des tortues marines, notamment pour promouvoir la place de la conservation ex-situ dans la conservation des tortues marines en Afrique\ ».

Alexandre GIRARD, président du Réseau des acteurs de la sauvegarde des tortues marines en Afrique Centrale

\ »C\’est vrai que nous avons travaillé, mais si nous voulons que ce travail puisse rester dans la mémoire et puisse servir, il nous reste encore un peu à faire. Comme nous l\’avons bien mentionné, que ce soit un plan stratégique, ou un plan d\’action, il nous faut finaliser le document, afin que cela serve de référence et de boussole au niveau pays et régional. Notre joie est encore plus grande, quand on se rend compte que ce que nous faisons, sera demain, le salut des tortues marines, afin de permettre à la génération future de bénéficier de cette riche diversité que nous avons au niveau de nos différentes côtes\ » a indiqué Arsène SANON, Coordonnateur régional du projet gouvernance régionale des Aires protégées en Afrique de l’Ouest (Pap-Bio).

Cérémonie de clôture

Pour Josué KPETERE, membre de l\’organe de gestion de la CITES-Bénin, \ »au regard de la quantité et de la qualité des informations qui ont émergé des échanges, ma gratitude à l\’ensemble des participants, pour votre disponibilité pour l\’acharnement au travail, vous avez tout donné. Cependant, la qualité de ces échanges, nous obligent et nous imposent à ne pas les laisser dans les oubliettes. Nous devons trouver les moyens pour davantage les valoriser, afin d\’en faire un vrai document stratégique, opérationnel et d\’orientation. On trouvera le consensus pour aboutir à la validation dudit document, pour davantage de défi à relever\ », a-t-il précisé, lors de son discours à la cérémonie de clôture.

Les acteurs de la sauvegarde des tortues marines et de la biodiversité sont en train de prendre des dispositions pour placer l\’homme au cœur de cette gestion afin que cette activité soit génératrice de revenus, non seulement, pour booster le développement local, mais aussi, le tourisme et également développer des alternatives pour les communautés.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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