Le samedi 15 avril 2023 était la journée consacrée à la rentrée politique des femmes du parti Forces cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe). Pour manque de moyens ou d\’agenda trop chargé, cette rentrée était couplée avec la journée internationale de la femme. Ce fut des moments de grande réflexion et une occasion offerte aux femmes dudit parti de bénéficier d\’une formation en fabrication de savon liquide. Une initiative dont les femmes sont reconnaissantes vis-à-vis de leurs leaders.
Mais, ce qui convient de retenir de cette rencontre d\’échange et de partage, est que les dirigeants du parti Forces cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) ont profité de cette occasion pour régler certains comptes avec leurs camarades de lutte d\’hier, appelés aujourd\’hui \ »Les Démocrates\ ». \ » Ces gens là, disent que nous ne sommes pas de l\’opposition. Pourtant, on a tous vu comment leur liste a été toillettée par le pouvoir en place. Est-ce que nous notre liste a été objet d\’une quelconque compromission? C\’est encore eux qui disent après leur échec aux législatives derniers, ils iront vers les 02 blocs de la mouvance. Dites-leurs que nous n\’irons jamais dans les blocs. La Force cauris pour un Bénin Émergent vivra et continuera d\’étonner les béninois. Car, nous sommes porteurs de paix\ », a mentionné SOUMANOU Djemba, président d\’honneur du parti Forces cauris pour un Bénin Émergent.
\ »Quelle leçon de démocratie ceux là veulent donner à qui? Eux qui ont proféré des menaces de tous genres dans ce pays. Eux qui ont voulu brûler ce pays à feu et à sang. Ceux qui ont œuvré pour endeuiller des familles. Ceux qui ont œuvré pour que leurs compatriotes croupissent en prison. Si nous n\’avions pas sauvé ce pays, à une époque, seront-ils là aujourd\’hui pour en jouir?\ » à évoqué Paul HOUNKPÈ, secrétaire exécutif nationale du parti Forces cauris pour un Bénin Émergent.
Pour eux, le peuple béninois ne doit pas dormir sur leurs lauriers. \ »Ceux-là sont-ils là pour sauver la démocratie? Jusqu\’à où prendra fin leurs deals. C\’est eux qui ont ont commencé par dire qu\’il faut retoucher les lois suicidaires, qu\’il faut une loi d\’amnistie pour les prisonniers politiques et les exilés. Maintenant, les mouvanciers montent au créneau pour dire qu\’il est impératif de réviser la constitution. Soyons vigilants pour sauver notre démocratie chèrement acquise\ », ont-ils alerté le peuple souverain.
Alain Kolawolé ALAFAÏ