C\’est en la faveur un panel de discussion que l\’Ong Organisation Africaine des Jeunes pour les États-Unis d\’Afrique (OAJ/EUA) a lancé un plaidoyer pour l\’instauration d\’une loi du quota pour la jeunesse et les femmes. C\’était devant un parterre d\’invités, d\’étudiants, de jeunes et femmes, ce mardi 14 mars 2023, à l\’université d\’Abomey-Calavi.
30% pour les jeunes et les femmes dans les instances de prise de décision, c\’est l\’objectif que vise l\’Organisation Africaine des Jeunes pour les États-Unis d\’Afrique (OAJ/EUA), en organisant ce grand débat. C\’est une formation à l\’éducation civique et électorale de la jeunesse que compte perpétuer les organisateurs dudit forum.
\ »Les jeunes ne se sentent plus concernés par les questions électorales. Et c\’est ce qui explique le faible taux de participation aux élections législatives et présidentielles, observées dans la sous-région, ces dernières années\ », a mentionné Nandjim TCHALLA, président de l\’Ong Organisation Africaine des Jeunes pour les États-Unis d\’Afrique (OAJ/EUA), dès l\’entame de ses propos. Et pour inverser les choses, \ »les jeunes exigent d\’être associés aux instances de prise de décision. C\’est pourquoi, l\’objectif que nous recherchons est d\’aboutir à une loi du quota à hauteur de 30% pour les jeunes et 30% pour les femmes\ », a-t-il ajouté.
Heureusement que certains jeunes ont compris et prennent le taureau par les cornes pour impulser la dynamique dans un élan d\’union, d\’engagement et de solidarité pour une inclusion effective des jeunes et des femmes aux instances de prise de décision. Selon la Dynamique 30, désormais sur les 109 députés, les femmes devraient avoir 33 et les jeunes de moins de 40 ans aussi 33 députés. Il faut préciser que le concept de la \ »Dynamique 30\ » est née en mars 2014 et porté au forum de Kigali lors du 4 ème forum des OGE, organe de gestion des élections en 2017.
Ce forum des jeunes pour discuter des questions de jeunesse est une forme de prise de conscience pour établir de nouveaux paradigmes et restaurer la jeunesse de ses droits et devoirs. Ce projet a bénéficié de l\’accompagnement du FNDAJSL.
Alain Kolawolé ALAFAÏ