Reçu, ce vendredi 06 janvier sur la chaîne numérique Bi News, Ganiou SOGLO, ancien ministre de la culture, puis de la jeunesse et des sports du Bénin passe au peigne fin, la mort de sa maman Rosine SOGLO, son agression par balles subie en févier 2021 avec la sortie de son ouvrage intitulé \ »17 minutes pour vivre\ », son regard sur la gouvernance actuelle du régime de la rupture et sa position par rapport au scrutin du dimanche 8 janvier 2023.
Revenant sur la mort de Rosine SOGLO, sa maman, \ »il a fallu un peu de temps pour digérer la perte d\’une maman. C\’est l\’occasion de remercier toutes les béninoises et tous les béninois qui m\’ont témoigné à moi, et à toute la famille SOGLO, leur amour, leur reconnaissance\ », a-t-il lancé pour ouvrir le débat. Il va en rajouter sur celle qui se considérait comme << la maman des béninoises et des béninois >> : \ »Rosine SOGLO symbolisait beaucoup pour les béninois, parce qu\’elle défendait << la veuve et l\’orphelin >>. Elle était toujours au premier plan pour défendre la justice et la vérité\ », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne son ouvrage intitulé << 17 minutes pour vivre >>, l\’ancien ministre pense qu\’il est utile de rappeler. Car, selon lui, \ »l\’oubli est une deuxième mort\ », précise t-il. C\’est une sorte de \ »Chura\ » qui rappelle des moments dramatiques et des moments importants dans la vie du peuple juif. \ »Il était donc important pour moi, à travers cet opus de rappeler ce qui m\’était arrivé et de le consigner. Je crois que c\’était fondamentale pour moi de rétablir la vérité, ma vérité\ », a-t-il mentionné. Et pour ceux qui pensent, qu\’il a simulé son agression, il dit, qu\’il les pardonne. \ » Faire des montages, vous tirez dans la jambe ou dans le bras, en est une autre. Mais, vous tirez près du cœur, je crois qu\’il fait être fou. Et je me vois mal, monter un tel scénario. Soyons sérieux\ », a-t-il expliqué.
Ce qu\’il faut fondamentalement comprendre de l\’ouvrage << 17 minutes pour vivre >>, c\’est Pascal, son homme de confiance, a qui il doit la vie. Car, \ » il a réussi en 17 minutes à parcourir près de 40 kilomètres, pour le transporter de Zinvié, le lieu du drame à Cotonou, précisément à la clinique Mahuna. Je crois que s\’il n\’avait pas réussi la prouesse de m\’amener en 17 minutes à la clinique, peut-être que je ne serais pas avec vous aujourd\’hui\ », a-t-il peint la situation. Pour ce qui concerne, son hospitalisation jusqu\’à son évacuation et son rétablissement, il dit: \ »je dois remercier mes parents et plus particulièrement ma mère Rosine SOGLO. C\’est elle qui a fait en sorte que je puisse être évacué, par une compagnie française d\’assurance bien connue. Mais, je tiens à dire que l\’État béninois n\’a rien pris en charge concernant mon évacuation. Même le gouvernement béninois n\’a pas eu la délicatesse vis-à-vis de mes parents, vis-à-vis de ma personne, quand j\’ai vécu cet événement, ne saurait que pour envoyer quelqu\’un pour dire << que se passe t-il ? >>. Nous sommes au Bénin et dans nos traditions, on a ce qu\’on appelle << faire preuve d\’humanité >>, déplore l\’ancien ministre de Boni Yayi.
Pour ce qui est de la gouvernance actuelle, Ganiou SOGLO pense \ »qu\’aujourd\’hui, on emprunte de l\’argent, sans aucune reddition de compte. Et nous ne voulons pas apprendre de nos erreurs. Qu\’est ce que les autocrates nous vendent ? Les grandes infrastructures, des monuments de celui qui est aux affaires et une politique agressive pour vous montrer et vous faire croire que tout va bien\ », a-t-il précisé. Pour lui, \ »il est facile pour un régime qui contrôle la presse publique et privé et qui a soumis tout le monde, de dire tout ce qu\’il a envie de dire de vous. La profession de foi de l\’actuel président était de soumettre tout le monde. Et il a soumis tout le monde. Moi je ne suis pas aux ordre de quelqu\’un. C\’est pourquoi, on a voulu m\’assassiner, parce que je m\’appelle Ganiou SOGLO, parce que je défend un idéal << la vérité et la justice >> et personne ne me fera plier le genou\ », a-t-il laissé croire.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
Vrais pourquoi vous être toujours bavar comme cela notre papa avait dit tout ici de 1991 à 1996 et c’est ce qui aujourd’hui talon donc si vous insulté talon alors vous aller vais votre père soglo