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Meeting contre la restriction du droit de grève et autres droits des travailleurs: La crainte des travailleurs au cœur des échanges

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Les manifestants

Comme annoncé, le meeting contre la restriction du droit de grève et autres droits des travailleurs s\’est bel et bien tenu, en présence des transporteurs, des agents de la santé, des étudiants, des jeunes au chômage et bien d\’autres couches socio-professionnelle, ce vendredi 11 novembre 2022 à la bourse du travail de Cotonou.

C\’est suite à des plaintes enregistrées que la centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB) a décidé d\’organiser ledit meeting. Et la place de bourse du travail est \ »une place historique pour échanger et prendre la direction pour poursuivre le combat, afin de changer nos conditions de vie et de travail\ », a lancé Kassa MAMPO, secrétaire général de la CSTB, dès l\’entame de ses propos.

Ce meeting, était aussi l\’occasion, pour les participants \ »d\’exprimer les choses qui brûlent dans leur différents cœur\ », afin de dissiper la crainte des transporteurs, des jeunes étudiants, des jeunes sans emploi, des travailleurs du secteur de la santé, aux travailleurs des différents ministères écrasés par les taxes et des salaires qui diminus, tous ceux qui sont maltraités et qui meurent de faim.

Kassa MAMPO et ses camarades de lutte

Tout en rappelant que \ »ce n\’est qu\’un début\ » le secrétaire général de la centrale syndicale invite les siens \ »à poursuivre les meetings dans les départements, les communes, les arrondissements et dans les quartiers, partout pour manifester notre ral-bol, afin d\’arracher nos droits\ » a-t-il précisé.

En alertant les travailleurs, le secrétaire général a prévenu les siens, les sens du combat. Car, \ » aujourd\’hui, on peut aller en prison au Bénin, parce qu\’on a fait grève. Nous sommes devenus des esclaves dans notre propre pays en plein 21ème siècle. Et ce sont ces mesures esclavagistes qui aggravent notre misère et la faim dans le pays. Trop, c\’est trop\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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