Pour faciliter leur mission de sauver les tortues marines et autres espèces migratoire, l\’Ong Nature Tropicale et ses partenaires tels que RAMPAO, PAP BIO et SEBIOS ont non seulement formés, mais aussi et surtout dotés les éco-gardes de l\’Aire Marine Protégée (AMP) de Donaten, venus des plages de Togblégbé, Pk6, Abattoir, Sèmè-Kraké, Djèffa et Èkpè, de matériels. C\’était les 20 et 21 octobre 2022, au siège de ladite Ong et sur la plage de Togblégbé.
Durant 02 jours, les éco-gardes de l\’Aire Marine Protégée (AMP) de Donaten ont reçu une formation dans le but de renforcer leurs capacités et leurs compétences. Une formation qui consistait à faire une phase théorique et une phase pratique, pour mettre en application toutes notions simulées. La première journée était consacrée exclusivement à phase théorique, qui consiste à leur montrer comment utiliser l\’outil (l\’application Smart mobile), comment collecter les informations sur le terrain avec l\’application, comment enregistrer les patrouilles, comment enregistrer les données, à savoir les données anthropiques et aussi l\’observation de la faune sauvage (les tortues marines, les œufs, les traces, les carcasse et certains oiseaux migratoires). Elle s\’est déroulée au siège de l\’Ong Nature Tropicale. Quant à la phase pratique de la formation, elle s\’est tenue à la plage de Togblégbé, où chaque éco-gardes devraient montrer s\’ils ont bien assimilé les cours et les notions.
Pour Joséa BODJRENOU, directeur de l\’Ong Nature Tropicale, \ »le Bénin n\’a pas de matériels pour contrôler tout ce qui se passe sur les 02 aires marines protégées (AMP). Cependant, les plans de gestion et d\’aménagement de ces différentes (AMP) sont en cours d\’élaboration. Alors, il est important de non seulement reconnaître, mais aussi, de prendre en compte les éco-gardes qui travaillent depuis des années sur les plages et qui protègent ces espèces en voie de disparition\ », a-t-il mentionné.
\ »Et avec les matériels distribués aux éco-gardes, nous sommes informés en temps réel sur tout ce qui se passent au niveau de nos différents plages et aires marines protégées. Ce sont des informations fiables qui comportent (la date, le point GPS, le lieu et autres informations qui portent sur les documents). Ceci, nous permet d\’aller loin dans la convention sur la biodiversité biologique\ », a-t-il ajouté.
Cependant, \ »il faut noter que les éco-gardes ont reçu 05 portables Android pour la collecte des données, 20 torches pour la patrouille, 12 imperméables\ », a précisé Marie BODJRENOU.
Alain Kolawolé ALAFAÏ