Le problème de l\’Afrique, ce sont nos chefs
Quand un peuple observe une distance psychologique de plus en plus grand envers ses dirigeants, et sa charge émotionnelle passe au rouge, c\’est l\’amorce d\’une crise profonde d\’autorité. Seul reste au chef d\’obtenir de ce peuple soumission et obéissance non plus fondées sur le droit mais sur la force et les caprices. Alors, le chef glisse à une vitesse insaisissable dans la dictature et tout sera fatal pour tout le monde.
Ailleurs, j\’ai vu un peuple maintenu à la bière à bas coût pour contrôler la tension volcano-sociale et à quelques 3000 km, on trouve qu\’on injurie trop les chefs, alors il faut ôter au peuple la liberté de se cultiver et de se défouler.
Les chefs étaient des demi-dieux, ils sont devenus dieux désormais et le Vrai Dieu regarde, Il regarde encore et regarde sans cesse.
Ici, la voix d\’un insoumis dont les ancêtres ont été déjà esclaves à sa place et payé toute la rente des incongruités humaines. Plus personne des miens ne me remettra encore le garrot de l\’humiliation. Que ce soit clair. Mes ancêtres avaient leurs sciences seulement qu\’ils n\’ont pas bu la science de l\’autre avant la déportation. J\’ai bu et la science de mes ancêtres et la science de l\’autre. J\’ai mes yeux ouverts maintenant. Je n\’ai rien à célébrer si ce n\’est ma colère. Et je le suis vraiment. Personne ne pourra me priver de mes émotions humanistes. Je ne suis pas né par moi et pour moi-même. Alors, je n\’accepterai jamais d\’être un instrument manipulable des arrivistes. Aux âmes éclairées qui ont du respect et de la dévotion pour l\’humain, je m\’inclinerai toujours devant leur sagesse. Aux ventards qui sont au vent du sable du désert, je leur enverrai des jets d\’eau. Ils ne m\’impressionnent pas. J\’ai remis mon compteur au conteur pour écrire l\’histoire d\’un système de haine et d\’orgueil.
Quand la mystification devient trop flagrante, j\’anticipe sur le résultat de fin de saison. Le feu tricolore est au rouge, c\’est le règne de la méfiance absolue. Le leadership n\’est pas un prêt à porter mais un guichet automatique de l\’assurance contagieuse. Quand vous perdez ce pouvoir contaminant merveilleux, c\’est la solitude décadente appelée le stress des souverains qui prend possession de tout l\’être.
Oui, le cafouillage du destin n\’arrive pas qu\’aux indigents qui frappent aux portes du sort qui n\’entend plus leurs bruits. Croyez-vous que ça n\’arrive qu\’aux bas peuple déprimé? Non heureusement. Les riches cachent leur dépression qui les ronge de l\’intérieur. Les pauvres dépriment de l\’extérieur et Dieu a su bien repartir les pathologies. Ne soyons pas naïfs. Ils sont atteints par la foudre des gens bienveillants qui bien veillent sûr la cité. Restons dans le POSITIF car l\’amour est l\’arme la plus puissante qui finit par tout ramener de la démesure à la mesure, le seul ferment qui accélère ce qui doit l\’être dans la nature des choses. Vous ne pouvez rien bâtir avec la culture de la haine et le culte de la dictature.
Quand on adore l\’opulence, on réduit la lumière dans sa vie. Ils adorent la méchanceté, ils célèbrent la haine et leurs gloires découlent de la souffrance des autres. Ne me demandez surtout pas d\’être hypocrite comme ces champions sans champignons et sans lampions. J\’aime voir les choses pousser à la lumière.
Vint toujours un moment où votre pouvoir d\’insémination de la peur perd de toute son influence. Il ne s\’agit plus d\’usure de pouvoir mais de fonte de l\’autorité d\’où le basculement dans l\’autoritarisme qui profite à certains morpions cupides et malhonnêtes prêts à tout justifier.
Ténèbres quittent ici. Que la lumière des rayons solaires brûlent tous les parasites qui font propager l\’épidémie de la désespérance.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY