Démarrée en janvier pour finir en février 2022, la 33ème édition de la coupe d\’Afrique disputée au Cameroun est pauvre en thème de statistique, hors du terrain. C\’est peut-être ce qui conforte les positions de certains occidentaux, propriétaires de clubs qui sont réfractaires à cette coupe. Ils le sont, parce que cette coupe se joue en pleine saison, or ces importants clubs payent des salaires colossaux, même si c\’est dérisoire, comparativement aux joueurs européens et sud-américains qui, eux sont très bien logé à cette enseigne.
Selon les statistiques, la dernière coupe d\’Afrique des nations a généré 600 millions de téléspectateurs dans 160 pays dans le monde. Des chiffres qui sont très pauvres, quand on sait que la population de la planète est estimée à 8 milliards d\’habitants. Ce qui choque dans cette affaire, c\’est moins d\’un tier de la population du continent africain qui est concerné par cette compétition. Si les Africains eux-mêmes ne donnent pas de la valeur à leur chose, ce n\’est pas aux autres de la faire. La preuve, combien d\’africains suivent les championnats locaux? Combien sont-ils à suivre les compétitions de la Confédération africaine de football (CAF)? C\’est bien eux qui sont les premiers à suivre les classico et les derbys tous les week-end en Europe. Si les africains ne se ressaisissent pas, cette compétition perdra sa valeur.
Alain Kolawolé ALAFAÏ