Institutionnaliste de réformes publiques
Le risque des postes gratifiants
Quand un politicien te nomme ou te fait élire, il attend de toi une soumission absolue à sa personne. Il y a une confusion entre fidélité à sa personne et la loyauté envers la république.
Si vous n\’êtes pas sale, on ne peut pas vous nommer. La saleté dont il s\’agit ici repose sur une approche de sept déterminants de rupture avec l\’éthique et la morale :
1/ être malhonnête et ineptocrate donc démagogue ;
2/ être structurellement un parvenu qui veut à tout prix le pouvoir pour en jouir ;
3/ avoir une prédisposition innée ou acquise en prédation des deniers publics ;
4/ être capable d\’exécuter les yeux fermés et la conscience indifférente tous les ordres reçus surtout pour de sales boulots comme les faux témoignages, le vol sans traces, les assassinats politiques protégés (APP) ;
5/ être un facilitateur chevronné des corruptions et triches électorales ;
6/ ne jamais dénoncer ton protecteur, faux bienfaiteur, même quand tu es pris la main dans le sac, il faut manipuler la vérité pour t\’imputer le crime économique ou le crime de sang commis ;
7/ prendre ta nomination ou ton élection comme une récompense personnelle et non un devoir envers le peuple avec obligation de résultats.
Il n\’y a de republique qu\’un président de la république qui n\’est pas un démocrate mais prouve au quotidien sa conception hyperbolique et hyper concentrationnaire du pouvoir d\’État avec un réel plaisir à soumettre tout le monde. Voilà la conception qu\’ont les chefs africains de l\’autorité de l\’État qui n\’est rien d\’autre qu\’une autorité négative dépourvue du sens du désintéressement et de l\’intérêt général.
Seuls les menteurs et les hypocrites ne se reconnaîtront pas dans cette analyse, certes choquante, mais qui traduit la réalité des pouvoirs publics en Afrique. Suivre la vidéo sur la page facebook du professeur.
Simon-Narcisse Tomety
Institutionnaliste de réformes publiques
