Présent à Cotonou, du 14-17 juin 2022 au 7èm atelier régional du CEA Impact, professeur Ali Mahamadou, enseignant-chercheur à la faculté d\’agronomie de l\’université Aboudou Moumouni du Niger et représentant du centre régional sur les productions pastorales a laissé un mot, à la fin des travaux de l\’atelier.
Présentant le centre, le professeur Ali Mahamadou décrit le centre régional sur les productions pastorales en ces termes, \ » c\’est un centre hébergé par la faculté d\’agronomie de l\’université Aboudou Moumouni, depuis 03 ans et qui travaille essentiellement sur la valorisation des productions pastorales, notamment le lait et la viande. Le centre a pour objectif de renforcer la qualité de la formation sur la sur les questions de productions animales de façon principale et de fournir à la région sahélienne et la région ouest-africaine de façon générale, des cadres compétents qui sont capables de prendre en charge les questions de la valorisation des productions pastorales comme le lait et la viande\ », a-t-il décliné.
En ce qui concerne les attentes de l\’atelier, le professeur Ali Mahamadou pense que \ » globalement, on est très satisfait de cette rencontre, parce que c\’est une rencontre qui intervient déjà après une période de rupture avec la Covid-19. On n\’avait plus fait ces rencontres depuis février 2020. Et, il était nécessaire qu\’on se rencontre physiquement pour faire ces partages d\’expérience. En ce sens, nous avons partagé énormément de choses et les centres aussi ont évolué et les nouveaux comme le notre a appris beaucoup de choses\ », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est du financement des centres, il est nécessaire de préciser que les centres d\’excellence sont financés sur les résultats grâce à l\’appui de la banque mondiale, l\’association des universités africaines et le staff qui appuis le centre par pays à bien mener les activités. Cependant, il y\’a un certains nombres d\’indicateurs qu\’il faut atteindre et les projections des résultats le prouve. \ » On s\’est rendu compte, qu\’il y\’a énormément d\’étudiants en thèse. Mais aussi beaucoup d\’articles ont été publiés sur les questions qui concernent l\’éducation, l\’agriculture, le transport, la santé, les mines et pratiquement tous les secteurs sont touchés. C\’est une satisfaction, quand on jette un regard sur ces choses. Je pense que les choses commencent à se mettre en route. Et nos universités et instituts d\’enseignement supérieur vont beaucoup évoluer avec ces différents appuis\ », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ