Alphonse YAO au 7èm atelier régional du CEA Impact: \ » L\’Afrique doit pouvoir utiliser ces centres comme levier pour émerger dans un temps beaucoup plus rapide\ »

Présent à Cotonou, du 14-17 juin 2022 au 7èm atelier régional du CEA Impact, professeur Alphonse YAO, coordonnateur du centre d\’excellence pour les mines et l\’environnement minier à l\’Institut national polytechnique Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro a présenté son centre, puis a laissé un mot, à la fin des travaux de l\’atelier.

Présentant son centre situé à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d\’Ivoire, le centre d\’excellence pour les mines et l\’environnement minier est hébergé à l\’Institut polytechnique Félix Houphouet Boigny et créé en 2015 et mis en œuvre en 2016. \ » Il a pour vocation de former des cadres et des techniciens compétents dans le secteur des mines, mais également des chercheurs pour mener des activités de recherche et d\’expertise pour le développement des mines à toutes les échelles\ », a mentionné Alphonse YAO, coordonnateur du centre d\’excellence pour les mines et l\’environnement minier.

Cependant, \ » le forum est important dans ce sens que, depuis le démarrage de la Covid-19 en 2020, c\’est la première fois, qu\’on se retrouve. Les échanges ont été beaucoup plus intenses, puisque les réunions par visioconférence avaient des limites. Alors, des questions spéciales ont été abordées. Entre autres, la question du reseautage et de ses avantages ont pu être mis en évidence. Donc, les centres doivent s\’organiser en reseau. Et les centres qui ne sont pas en réseau, doivent rejoindre ceux qui sont déjà en réseau, pour bénéficier de tous les avantages. L\’impact sur l\’environnement a été mesuré. Et pour l\’instant, il est sensible, car plusieurs centres ont rempli l\’indicateur d\’impact sur le développement. Ce qui veut dire que les centre sont encouragés à travailler et à redoubler plus d\’ardeur. La question de la pluridiscipliralité des centres ont été abordées. Les centres sont appelés à ne pas rester uniquement dans leur thématique et avoir des activités connexes, c\’est-à-dire associer les autres disciplines scientifiques pour que le centre ne perde pas son aspect de professionnalisme. Par exemple, l\’activité minière devrait prendre en compte, la santé des populations qui vivent sur le site minier, prendre en compte le souci des agriculteurs qui voient leurs terre se dégradée avec l\’arrivée des miniers, mais aussi et surtout tenir compte du volet social et du volet juridique pour résoudre tout ce qu\’il peut surgir comme conflit. Alors, d\’autres disciplines doivent être prises en compte par les centres d\’excellence qui ne doivent pas seulement rester dans leur thématique d\’origine\ », a-t-il résumé comme synthèse des travaux de l\’atelier.

En ce qui concerne la satisfaction, le professeur Alphonse YAO se dit \ » absolument très satisfait. Car, ce fut une belle rencontre avec de beaux échanges. Ce qui donne de l\’espoir avec ces centres qui ont déjà faits leurs preuves sur le terrain avec des effets bénéfiques. On a espoir que l\’Afrique doit pouvoir utiliser ces centres comme levier pour émerger dans un temps beaucoup plus rapide comme on le s\’y attend\ », a-t-il précisé les enjeux des centres d\’excellence.

Alain Kolawolé ALAFAÏ