Coulibaly-Kuibiert Ibrahime aux Premières rencontres des hautes juridictions ouest africaines en charge du contentieux électoral: \ » Nous sommes plus ou moins satisfaits des 02 objectifs de cette rencontre (…) Car, c\’est l\’Afrique qui gagne\ »

Présent à la célébration des 30 ans de la cour constitutionnelle du Bénin et aux premières rencontres des hautes juridictions ouest africaines en charge du contentieux électoral, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, président de la commission électorale indépendante de la Côte d\’Ivoire et président des organisations en charge des élections de l\’Afrique de l\’ouest , a bien partagé ses avis et ses impressions sur cet évènement co-organisé par la cour constitutionnelle du Bénin et la division électorale de la CEDEAO.

\ » Permettez que je remercie d\’entrée de jeu, les organisateurs de cet atelier que je considère comme étant important, notamment la CEDEAO, la cour constitutionnelle du Bénin et toutes les autorités béninoises qui nous ont réservé un accueil chaleureux et nous ont mis dans les conditions nécessaires pour mener à bien l\’atelier\ », a lancé le président de commission électorale indépendante de la Côte d\’Ivoire, en guise de remerciement.

Pour le président de la commission électorale indépendante de Côte d\’Ivoire, \ » cet atelier est très important pour nous, car il a 02 objectifs. Le premier était de créer un pont entre les organisations en charge des élections et les juridictions constitutionnelles en charge du contentieux électoral. Parce que, qu\’il vous souvienne, dans la majeure partie des cas, ce sont les décisions de commissions en charge des élections qui sont déférées devant les juridictions constitutionnelles. Donc, il est important que ces 02 structures puissent savoir comment, elles fonctionnent, de sorte à permettre d\’harmoniser les différentes décisions. La commission sait comment les juridictions constitutionnelles travaillent et vice versa, notamment au niveau de la proclamation des résultats ou la compilation des suffrages obtenus par chaque candidat. Alors, ce pont, pour nous, est très intéressant entre les 02 institutions et c\’est ce que nous avons initié à travers des travaux et des recommandations. Par contre, le deuxième point de cet atelier qui paraît satisfaisant, est la mise en place d\’un réseau. Il est intéressant que les juridictions en charge du contentieux électoral mettent en place aussi un réseau, permettant ainsi de mutualiser les connaissances et les pratiques pour éviter à nos différentes populations des crise\ », a-t-il résumé en ces phrases.

Alain Kolawolé ALAFAÏ