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4è Édition de Célébration des Valeurs par l\’Ordre Mondial des Grands Bâtisseurs: 14 citoyens reçoivent le prestigieux CMGB

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De valeureux citoyens reçoivent le prestigieux CMGB le 04 juin prochain à Cotonou

Zoom sur quelques nominés

Ils sont dignes d\’être appelés \ »Grands Bâtisseurs\ ». Ainsi en ont décidé les instances de l\’OMGB. Raymond ADEKAMBI, Patrice ALAKPATO, Laurent ZOMAÏ, Émile AMADJI, Alain Cossi GBAGUIDI, Magloire AGOSSOU, Laurent GANGBES, Bio Sarako TAMOU, Barthélémy ADIGBONON et bien d\’autres personnalités qui s\’illustrent dans les œuvres de développement seront célébrés le 04 juin prochain à Cotonou. Nominés pour cette haute distinction, ils recevront chacun son Certificat de Mérite des Grands Bâtisseurs (CMGB) et autres éléments de consécration qui les hissent au rang des Grands Bâtisseurs du Bénin et d\’Afrique.

À l\’instar des autres années, l\’Ordre Mondial des Grands Bâtisseurs (OMGB), Organisation non gouvernementale attachée à la promotion de la paix et du développement s\’apprête à célébrer des Valeurs reconnues et confirmées. Et pour cette quatrième édition, de dignes patriotes dont les mérites ne font l\’ombre d\’aucun doute ont été identifiés et retenus par les instances chargées d\’investiguer et d\’examiner les différents dossiers catégorie par catégorie avec minutie. Au total, 14 valeureux citoyens qui font grandir le Bénin et l\’Afrique ont pu franchir toutes les étapes de la procédure de sélection.
Ils recevront donc le 04 juin 2022 à SUN BEACH HÔTEL de Cotonou au cours d\’une cérémonie officielle d\’honneur leurs attributs qui font d\’eux des Grands Bâtisseurs du Bénin et d\’Afrique. Dans une série de publications consacrées à ces perles rares, il sera question de découvrir dans ce tout premier numéro le parcours atypique de trois nominés : Raymond ADEKAMBI, PDG de AGETIP-BÉNIN SA, Laurent ZOMAÏ, Entrepreneur et Président du Cadre de Concertation des Jeunes (CCJ) et Émile AMADJI, PDG de la \ »Plomberie Vouloir, c\’est Pouvoir, PVP\ ».
Par ailleurs, il faut signaler que le thème retenu dans le cadre de cette quatrième édition est intitulé : \ » Le rôle des Grands Bâtisseurs dans la dynamique du Bénin Révélé et de la Nouvelle Afrique\ ». \ »Les préparatifs vont bon train. Nous mettons les bouchées doubles\ », rassurent les Organisateurs. À en croire un membre du comité d\’organisation, l\’événement s\’annonce sobre mais empreinte de solennité. \ » Tous ces Nominés constituent des modèles qui méritent d\’être célébrés à leur juste valeur. C\’est un évènement prestigieux. Et nous allons les honorer dignement. Car, c\’est notre modeste manière citoyenne de leur dire merci. Dans la même veine, des entreprises et entités seront déclarées #LabelOmgb#. Cela fait de ces entreprises ou entités des marques précieuses que les Grands Bâtisseurs doivent promouvoir et défendre partout dans le monde.
Des innovations majeures sont entre autres attendues. Ce sera un moment festif\ », a fait savoir le président du comité d\’organisation.

BB

Nominé Raymond ADEKAMBI : Parcours inspirant d\’un infatigable guerrier

\ »Votre salut n’est pas à l’extérieur. Il faut aimer sa patrie, développer des compétences, travailler toujours’’, enseigne le Grand Bâtisseur

Infatigable guerrier, de grande taille, allure vive et sportive, le Président Directeur Général (PDG) de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêts publics (Groupe AGETIP) Raymond ADEKAMBI est nominé pour recevoir le samedi 04 juin 2022 à Sun Beach Hôtel de Cotonou, la plus haute distinction de l’Ordre Mondial des Grands Bâtisseurs (OMGB), le Certificat de Mérite des Grands Bâtisseurs (CMGB). Ce sera à l’occasion de la 4ème édition de la cérémonie officielle de célébration solennelle des Valeurs de ladite Organisation. Raymond ADEKAMBI, infatigable travailleur au parcours atypique est nominé dans la catégorie Secteur Privé : Leadership Entrepreneurial et Management de qualité à la tête des entreprises. Son prestigieux Certificat de mérites vient confirmer son leadership et le hisse au rang des Grands Bâtisseurs du Bénin et d’Afrique.

Ancien militant du Parti Communiste du Bénin et ancien détenu politique puisqu’ayant passé arbitrairement quatre années de sa vie en prison sous le régime du PRPB, ceci n’a pas empêché l’Ingénieur en Génie Civil de devenir plus tard, Président directeur général (Pdg) de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêts Publics au Bénin (AGETIP-Bénin), une super structure représentée dans plusieurs pays africains. Modèle de réussite par excellence, le Président ADEKAMBI est membre fondateur de l’Union progressiste, un parti auquel il reste attaché tout comme à la prunelle de ses yeux. Il aime également sa région, sa terre d’origine pour laquelle il a beaucoup d’ambitions et dont le développement reste une priorité absolue.

Raymond ADEKAMBI à l’état civil et son cursus scolaire, académique et universitaire
Bâtisseur de ce pays depuis déjà plusieurs décennies, Raymond ADEKAMBI est né en 1956 à Savè (Centre du Bénin) de mère et de père originaire de Kétou (Sud-Est du pays). Il a grandi à Kétou notamment à Idigny où il a fait toutes ses études primaires. Après l’obtention d’une bourse, il sera admis au Lycée Béhanzin où il va poursuivre ses études secondaire de 1969 à 1976 couronné par un Baccalauréat série C. Il va alors se rendre à Moscou suite à l’obtention d’une autre bourse pour aller étudier puis décrocher son diplôme académique d’Ingénieur en Génie Civil en 1983.

Vie professionnelle et difficile parcours de Grands Bâtisseurs

D’abord, la prison…
À son retour au bercail à la suite de ses études, Raymond ADEKAMBI a servi de 1983 à 1985 comme Ingénieur au Ministère des Travaux Publics à la Direction des Études Techniques des TP. Au cours des années 1985, alors que le régime du Président Mathieu KEREKOU poursuivait les jeunes grévistes, le Défenseur des faibles a dû faire injustement la prison de 1885 à 1889. En 1889 heureusement, il y a eu Amnistie pour tous les détenus politiques à l’époque. Ce qui lui a permis de sortir de prison après 4 années.

Engagement de jeune militant en faveurs des questions de justice sociale et emprisonnement

De père maître catéchiste et de mère ménagère, Raymond ADEKAMBI n’avait pas eu une enfance aisée mais était toujours appliqué aux études et avait sereinement foi en l’avenir. Très préoccupé par les questions de justice sociale, l’amélioration des conditions de vie de ses camarades élèves et étudiants à l’époque, il menait la vie dure aux responsables des différents établissements qu’il fréquentait. Sa lutte vise la défense des intérêts de ses camarades d’études. Il va même faire prévaloir son leadership militant en prenant le devant de ses camarades pour être désigné très souvent responsable. Et ceci de la sixième en passant par le lycée jusqu\’ à l’université. L’Afro- optimiste, était donc à Moscou à l’Université Patrice Lumumba où il était déjà président de l’Association des Etudiants et stagiaires du Bénin en Union Soviétique. Ce militantisme l’a conduit dans un Parti de gauche qui avait en ce moment, des visions honorables pour notre pays. Du coup, il continuait d’affirmer son engagement à travers ledit Parti. Ce faisant, il était pointé du doigt comme étant l’un des antirévolutionnaires et faisait donc partie des défenseurs des mouvements ardents de grèves de 1985 sur l\’actuel Campus Universitaire d’Abomey-Calavi. Il va être mis aux arrêts comme de nombreux autres jeunes. C’est ainsi qu’il va passer 4 années à la prison de Sègbana. Durant toutes ces nombreuses années, il n’avait rien perdu de sa vision et de ses rêves.

De la prison à la gloire

‘’La valeur d’un homme ne se trouve pas dans le fait qu’il ne peut pas chuter, mais dans sa capacité à se relever après sa chute’’. C’est ainsi que le Pdg Raymond ADEKAMBI commençait par expliquer comment il a pu après 4 années passées en prison, remonter la pente en mettant en place une initiative de grande envergure. Tout n’était pas allé si vite, il a d’abord été chômeur. Son épouse également chômeuse, sortie fraîchement de l’Université, les deux étant de très haut cadres bien formés étaient persuadés que demain sera meilleur et se sont livrés à toutes sortes de gagne-pain qui pourraient leur faire procurer du minimum. Avec la complicité de son Épouse, il avait donc vendu d’eau, des glaçons, des boissons. Il était même prêt à conduire de taxi-moto, heureusement ou malheureusement son épouse s’y est opposée. Avec cette activité, les deux jeunes entrepreneurs ont commencé par enregistrer de petits contrats sur certains chantiers avant sa réintégration dans le service public. Quelques temps après, il a passé avec succès le test de recrutement du premier Directeur technique de l’Agence de Gestion de la Dimension Sociale du Développement (AGDSD) en 1992. Il fallait innover puisque le modèle n’existait pas. Il va beaucoup travailler pour donner à cette entreprise, ses lettres de noblesse. Pour lui, c’est le travail qui est à la source de toute richesse et de tout bien-être.

Contributions titanesques du Grand Bâtisseur

Profondément nationaliste, selon lui, vivre une vie sans rien laisser est une vie vide. Très tôt, il a intégré l’Association de développement de sa ville originaire, Kétou. Membre en qualité d’Ingénieur, il va aider la localité à se doter d’écoles, de ponts etc. Bref, il recherche des fonds pour financer la construction de plusieurs infrastructures de développement notamment un hôtel, Les Résidences Céline construit sur une superficie d’un hectare avec 60 chambres, une salle de réunion et les autres compartiments. Aussi, il a doté Kétou d’une vaste piscine publique, la plus impressionnante de tout le plateau et la première boîte de nuit. Ces différentes infrastructures ont aidé Kétou à mieux sortir de l’ornière pour ravir la vedette aux localités avoisinantes sur le plan du développement. En plus de tous ceci, le Grand Bâtisseur a offert gracieusement des tables et bancs au profit de plusieurs écoles. Il a participé aussi à la construction du Palais royal de Kétou,à la rénovation de la porte magique AKABA IDENA. Il a aussi en construction à Idigny, son village d’enfance, une maison des jeunes et de loisirs en cours d’achèvement. En plus de tout ceci, il a fait du lobbying en faveur de sa commune avec le président Kolawolé IDJI, Jean-Michel ABIMBOLA, Benoit ADEKAMBI et autres pour la construction sous le Président Talon de la voie Savè-Kétou jamais réalisée par les autres gouvernements. Au nombre des travaux publics exécutés pour le compte de l\’État, il a construit plus de 3000 salles de classes partout dans le pays, l’hôpital de zone de Calavi, de Covè, de Djougou, le CHD Borgou etc. Dans le domaine des pavages et aménagement de pistes rurales, beaucoup de choses ont été faites. En30 ans, a-t-il indiqué, l’AGETIP-Bénin a exécuté des travaux de près de 400 milliards francs Cfa.

De l’ambition en perspective, le rêve continue

S’il devenait un responsable politique, il entendrait poursuivre les réalisations mais avec beaucoup plus de dimension et de qualité. Très adulé par tous dans sa ville originaire, le PDG Raymond ADEKAMBI a relevé un certain nombre de maux qui freinent la décentralisation au Bénin. C’est d’abord dit-il, la corruption, la politisation à outrance au niveau de l’administration communale. Il invite les élus locaux concernés à jeter l’éponge et à permettre à leurs localités d’avoir de tout temps, l’opportunité de bénéficier de nouvelles infrastructures de développement. Sur la question, il a rendu un vibrant hommage au Président Patrice Talon pour le bien-fondé de ses réformes politiques qui ont abouti à certains égards à diminuer drastiquement l’effectif pléthorique des partis politiques dans le pays. De plus de 250 avant, on en arrive à une dizaine aujourd’hui et cinq seulement pour participer aux élections. L’autre problème, facteur de sous-développement dans les mairies est le niveau bas des agents. Il a mené des sondages qui révèlent un défaut de transfert de compétences au niveau des mairies. Ce sont les hommes et femmes qui travaillent pour changer le monde donc sans des hommes et femmes compétents, on ne saurait avoir de développement selon lui. A 80%, dit-il, ces agents ont des diplômes inférieurs au BEPC. Ceci est aussi dû selon lui aux conséquences de la politisation à outrance de l’administration communale. On ne recherche pas les compétences mais on cherche à récompenser ceux qui ont contribué à l’élection du maire. Le choix fait par le gouvernement du Président Talon de créer une administration parallèle aux mairies est une excellente manière d’administrer.

A propos du gouvernement du président Talon

Les méthodes du Président Talon son différentes et innovantes à en croire le Président Raymond ADEKAMBI. Il s’entoure de compétences et réfléchit avant d’agir alors que d’autres font le contraire, insiste t-i avant d’ajouter qu’aujourd’hui, on note que tout a évolué dans tous les secteurs. Pour lui, c’est un pas de plus qui a été fait. Il a été séduit, dit-il par la réforme au niveau de l’énergie électrique, de l’eau et de l’internet. Il salue aussi le système partisan réformé, les réformes dans les finances et de l’administration en général.

Secret de jeunesse éternelle

La soixantaine d’âge révolu et en pleine forme, le Président de l’AGETIP recommande une bonne hygiène de vie, de l’alimentation saine et du sport.

À la jeunesse

Il a prodigué quelques conseils aux jeunes. La première qualité que doivent avoir les jeunes, c’est d\’être eux-mêmes. Il faut exercer sa passion, faire ce l’on a envie de faire. ‘’Votre salut n’est pas à l’extérieur. Il faut aimer sa patrie, développer des compétences, travailler toujours’’, a-t-il conclu.

Source : Tiré de l\’Emission \ »Profil\ » de l\’ORTB (Radio Nationale du Bénin)

Transcription : Direction de l\’Information et de la Communication de l\’OMGB

Nominé Laurent ZOMAÏ, Entrepreneur et Acteur Politique

De l\’enseignement à l\’entrepreneuriat : le parcours atypique d\’un jeune leader…

\ »Pour être grand, nous devons comprendre qu’il faut naître petit, c\’est-à-dire qu’on n’a pas besoin de grands moyens pour faire de grandes choses\ », conseille le Grand Bâtisseur

Les membres de l\’Ordre Mondial des Grands Bâtisseurs (OMGB) s\’activent pour honorer dans quelques jours dans le cadre de la 4è Édition de l\’Initiative citoyenne annuelle appelée\ » Célébration des Valeurs\ » une dizaine de personnalités, d\’entreprises et d\’entités dans plusieurs catégories. Au nombre de ces personnalités jugées aptes à recevoir cette prestigieuse Distinction dans la Catégorie Leadership juvénile(Management de qualité à la Tête des Associations) après de rigoureux travaux d\’investigations et de tris figure Laurent ZOMAÏ. Sans protocole, il parle de façon ramassée de son parcours en mettant l\’accent sur des valeurs telles la volonté, la vision, l\’engagement, le travail bien fait, etc..

À découvrir

\ »Je suis réellement né en 1980 à OUEDEME dans la commune de Lokossa, mais enregistré au registre d\’état civil à Adohoun es Mairie. Dans mon enfance, j’étais très attaché à ma Maman qui était une commerçante dans les marchés de OUEDEME , d\’Adohoun et de Lokossa. Mon feu Père fut un cuisinier pâtissier de formation.
J’ai commencé mon cours primaire dans mon village natal DONON, une localité copartagée par deux communes, la commune de Lokossa et celle d’Athiémé. Très tôt, je me suis retrouvé auprès de mes oncles maternels à l\’âge de 12 ans, quand j’étais en classe de CM2. C\’est que j\’ai fait tout le reste de mon enfance avec mes oncles, l’un à Comè et l’autre à Lokossa.

Vie jalonnée de difficultés, mais…

Comme tout être humain notre vie n\’a pas été linéaire, nous avons eu également des difficultés qui ont fait que notre cursus scolaire jusqu\’à l\’université a connu beaucoup d\’obstacles.
Aussi sur le plan professionnel, ce fut la croix et la bannière.
J’ai commencé l’enseignement pour finir dans l\’entrepreneuriat en passant par agent commercial et responsable commercial et marketing

A beaucoup appris auprès de Expédit HOUESSOU…

Après quelques années avec HOUNKPATIN Marius, Directeur de cabinet d\’alors, je me suis retrouvé avec Le PDG HOUESSOU Expédit en tant que Directeur Exécutif de son ONG appelé Conscience Économique Africaine dont le but est de travailler pour la promotion des microfinances a la base. Nous avons travaillé là pendant un an. Après, j\’ai demandé à aller «RAL et FAL » où je devrais faire mes expériences que moi-même j’avais envie de faire d’autant plus que ma mère était commerçante. L’ONG étant dans le même bâtiment que «RAL et FAL», je voyais les jeunes aller et venir et je me disais qu’il faut que je m’exerce. Arrivé là, je me suis donné tout de suite comme objectif, apprendre. Cependant j\’avais mon salaire. Deux ans après, Expédit HOUESSOU étant nommé Dg de la SONACOP, il m’a fait appel comme étant son collaborateur.
Nous avons passé pratiquement trois années ensemble à la SONACOP. Après cette étape de la SONACOP, j’ai décidé de créer mon entreprise parce que les sept années que j’ai passées avec Expedit HOUESSOU m’avaient déjà permis d’avoir presque toutes les formations et expériences que j’avais voulues avoir pour être Chef d’entreprises. Mais au départ, pour mes petites affaires, lorsque j’avais voulu rentrer réellement dans les marchés publics, mon entreprise n’avait pas d’expériences donc je prenais l’entreprise d’autres amis pour travailler et je mettais mon entreprise personnelle en concurrence le temps de lui donner quelques années d’expériences. C’est ainsi que je suis devenu aujourd’hui Chef d’entreprise.

Un jeune très associatif et politique…

Tout le long de ce parcours, j’étais très associatif et beaucoup plus politique à la fois. Ce dernier statut m’a beaucoup plus rapproché des cadres politiques de ma localité et de la base, donc du département du Mono. La vie associative, j’en ai fait tant à but non lucratif que politique. J’ai été membre de l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ), sous la tutelle ministère de la jeunesse et cici durant trois mandants. Ce qui m’a valu des expériences et des acquis en matière de la jeunesse et de la mobilisation tant sur le plan national qu\’international. Politiquement, je pus vous dire que je dirige aujourd’hui le Cadre de Concertation des Jeunes du Bénin , CCJ qui fait son petit bonhomme de chemin.
Je suis membre fondateur de l’Union Progressiste (UP) et Conseiller communal à la mairie de Lokossa.

Son Entreprise… et des conseils

Mon entreprise fait partie des jeunes entreprises non moins négligeables de la place. J’ai fait l’effort de tout construire moi-même sans être un héritier de base.

Ce qu\’il compte faire à sa génération…

Ce que je compte faire par la suite est de partager avec ma génération, mes difficultés, rien que les difficultés que j’ai rencontrées dans mon parcours et quelques expériences qui permettraient à ma génération et à mes jeunes frères et sœurs de travailler et d\’avoir espoir. Pour être grand, nous devons comprendre qu’il faut naître petit, c\’est-à-dire qu’on n’a pas besoin de grands moyens pour faire de grandes choses. Nous devons aussi avoir le cœur ouvert vis-à-vis de nous même. Il nous faut d’être des travailleurs infatigables.

Et son feu grand père le marqua par un conseil…

Lorsque j’étais très jeunes dans mes années de collège, j’étais allé en vacance au village et un jour je dormais jusqu’à 10 heures et mon feu grand père, entrant dans notre chambre dit: \ »Lève-toi. Ici, ce n’est pas pour le repos\ ». Je ne comprenais pas trop ce que disait mon feu grand père à l’époque. Quelques jours plus tard, je me suis approché de lui. J’étais très serviable pour lui. Je lui ai demandé et il m’a dit: ‘’Écoute mon fiston, vous avez tout le temps pour dormir éternellement, ici, on ne dort pas, on travaille’’. Chaque jeune doit donc comprendre qu’ici sur terre n’est pas pour dormir. C’est pour rester en éveil. Les grands hommes, les plus riches au monde ne dorment pas plus de 5 heures de temps par jour et près de 20 heures de travail par jour. En réalité, nous ne gagnons rien sur la terre car les générations se succèdent, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut rester les bras croisés. Notre passage sur la terre, nous devons le matérialiser et c’est important.

Transcription et traitement
Direction de l\’Information et de la Communication de l’Ordre Mondial des Grands Bâtisseurs (DICom-OMGB), Mai 2022

Nominé Émile AMADJI : De zéro à héros

Un homme d\’ambitions et de conviction

Il n\’a pas fait de longues études. Le Certificat d\’Etude Primaire à peine mais sans le soutien d\’un quelconque bailleur, Émile AMADJI a entrepris et a réussi. Originaire de la commune de Bohicon, une ville du Centre-Bénin et précisément de l\’arrondissement de Sodohomey, Émile AMADJI est né dans le catholicisme, d\’une famille polygame. Une fois parti de son village pour Cotonou, la capitale économique du pays à l\’âge de 15 ans, il est devenu pentecôtiste comme son premier tuteur et maître qu\’il aidait dans la vente des pièces détachées au grand marché de Dantokpa. Des pièces détachées, l\’homme, découvre le monde le monde des articles de plomberie toujours avec son tuteur. Sidéré par ce secteur, il prit la décision d\’entamer en 2004 une formation en plomberie. Conscient de ce qu\’il cherche, il fait preuve de discipline et d\’assiduité et reçoit en fin 2008 son parchemin. C\’est le couronnement de trois années d\’efforts, trois années au cours desquelles tout n\’a pas été rose pour lui. Cependant, son diplôme efface vite les mauvais souvenirs et avec l\’expérience acquise dans la vente des pièces détachées et des matériels de plomberie, Émile AMADJI a décidé de prendre son destin en main. À force de courage et d\’abnégation, il se faire son propre chemin, trace les lignes de son destin.
Sa volonté de réussir réside dans sa détermination et sa foi en Dieu. Pour le nominé, tout réside dans la foi et la détermination. Dans le souci de partager ses expériences, il a décidé d\’écrire un ouvrage édifiant très utile aux jeunes.

Source : Zéro à Héros, Ma Foi en Christ
Mon Espérance dans la Réussite

Sources extérieures

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