Le terrorisme parlementaire en Afrique : comment les députés africains sont aussi des extrémistes violents ?
Leçon 1 : Parlements, lieux de production et de promotion de la violence illégitime d\’État
Le parlement africain est devenu un lieu de guérilla permanent et le président Ambalo de Guinée Bissau est celui qui a bien compris ce qu\’est un parlement nuisible africain. L\’Afrique est le continent le plus instable en raison de sa gouvernance politique vacillante et calamiteuse.
En Afrique, les hauts lieux d\’élaboration des injustices pour terroriser les peuples en empêchant le vivre-ensemble en paix sont les parlements africains, les seuls vrais terroristes disposant de pouvoir légaux pour miner par des lois iniques qu\’ils votent tout le système institutionnel, économique, financier et géopolitique des pays africains.
Le financement occulte des partis politiques, notamment des parlementaires est comparable au financement occulte du djihadisme.
Allez questionner les lois qu\’ils votent pour brimer, tuer et piller les peuples et vous comprendrez que les groupes djihadistes ont beaucoup de valeurs partagées et méthodes communes de destruction massives de vies humaines avec terroristes.
Les députés africains ne sont pas patriotes, ils n\’ont pas de terres des ancêtres à revendiquer et à défendre, ils pratiquent la propagation de la misère comme la méthode des terres brûlées pratiquées par les djihadistes.
Le sentiment antiparlementaire qui se développe sur le continent est la conséquence directe de l\’immoralité et du vagabondage érigés en valeur de noblesse dans les parlements de magouilles et de vassalisation du pouvoir des peuples.
La vacuité idéologique des parlements africains est aussi la conséquence directe du rôle corrupteur que joue dans le recrutement de faux représentants des peuples tout comme l\’argent est à la base du recrutement des jeunes pour intégrer les groupes djihadistes ou les mouvements de rébellion.
Dans beaucoup de parlements africains, il n\’existe plus de vote idéologique, les parlementaires étant devenus des objets marchands et de marchandages au prix de la corruption.
Les parlements africains sont les bras armés des pouvoirs exécutifs pour opérationnaliser des ordres de production de lois qui détruisent même les prérogatives parlementaires de contrôle de l\’action gouvernementale.
L\’Afrique veut faire taire les armes et en même temps les gouvernements, les parlements et les cours constitutionnelles se coalisent pour terroriser leurs peuples. Tout ceci est rendu possible par la confiscation bien planifiée du pouvoir d\’État par des hommes hyper corrompus avec la complicité de certains faux intellectuels qui ont une addiction à l\’argent volé et à la folie des grandeurs. Ces faux intellectuels recherchent le pouvoir d\’État pour grandir et non pour servir leurs peuples.
Sans changer les classes politiques africaines qui engendrent ces minables parlementaires africains qui font la honte, les sociétés africaines continueront leurs chemins du déclin, pourvu que cette tendance ne soit pas irréversible.
Si le rôle d\’un parti politique est d\’encadrer l\’élu et l\’électeur dont la vocation est de porter des projets de société pour changer de société en vue de lui donner de l\’espérance, cela n\’est que si le retour aux valeurs nobles de civilisation sont incarnées les politiciens.
Le rôle d\’un parlement est de rendre un pays sûr par des lois de qualité, appliquée avec un sens de responsabilité, de redevabilité et d\’honneur pour la patrie. Les parlements africains souffrent d\’un déficit d\’intégrité et d\’amour pour leurs peuples. Ils sont tous des parlementaires d\’auto représentation et des défenseurs d\’intérêts particuliers et vaniteux. Il suffit de parcourir la profondeur des pays africains pour comprendre ce que valent les parlementaires africains. Ils n\’ont besoin des peuples que pour se hisser ensuite envoyer leurs crachats et déjections sur leurs peuples. Ils sont indignes de leur indifférence de la misère dans leurs circonscriptions électorales. Les peuples sont pacifiques et tolérants, leurs députés sont comploteurs contre leurs intérêts avec un embourbement dans l\’enrichissement illicite. On les appelle faussement des honorables chasseurs d\’honoraires en toute heure.
C\’est au sein de la classe politique africaine qu\’ont trouve les plus grands trafiquants de drogues et des armes, des spécialistes en blanchiment de capitaux et des miniers de sang. Voilà des comportements irresponsables de beaucoup de politiciens carriéristes qu\’on retrouve aussi chez les mouvements de rébellion et les groupes djihadistes.
L\’Afrique est malade de ses classes politiques et ses parlementaires. C\’est pourquoi, les deux formes de terrorisme doivent être combattues courageusement par les citoyens qui doivent cesser d\’envoyer des terroristes dans les parlementaires africains en vue de les représenter.
Les députés africains sont des tueurs en série de la dignité de l\’homme noir.
C\’est pourquoi, il est urgent de relever deux défis :
1/ créer dans tous les pays des incubateurs de production d\’acteurs politiques lucides passionnés par l\’amour pour la patrie et non la folie de l\’argent ;
2/ investir dans l\’éducation nationale avec des cours d\’instruction civique mettant l\’accent sur l\’importance du vote citoyen pour le Nexus paix et développement.
Les parlements africains ne sont plus de hauts lieux de débats d\’idées et de coconstruction idéologique des lois pour servir les intérêts développementalistes des peuples mais un grand marché de business politique pour engranger des bénéfices personnels.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY