Une nouvelle affaire vient entâcher la réputation des services de natalités. C\’est une plainte déposée, ce vendredi 06 mai 2022, au commissariat central de Kaolack par le père de la victime qui fait éclabousser l\’affaire. Une enquête est alors ouverte au sein de la structure hospitalière. Cependant, se sont les circonstances du décès du bébé qui intriguent les enquêteurs.
En effet, la petite fille est déclarée décédée, mais finalement les services mortuaires de l\’hôpital confirment qu\’elle est encore vivante, avant qu\’elle ne succombe définitivement, quelques heures plus tard. Elle avait été baptisée Djari, d\’après son père parce qu\’elle avait une dizaines de jours.
Finalement, ce sont les services de la morgue de l\’hôpital qui ont alerté leurs collègues du service de pédiatrie. Le bébé qu\’on venait de déposer dans un simple emballage en carton était encore vivant. Ramené en service de néonatalogie, l\’enfant âgée d\’une dizaines de jours succombe définitivement, après plusieurs heures passées en réanimation.
En conférence de presse, Khalidou LEE, porte-parole des médecins, explique que l\’enfant présentait dès la naissance des difficultés respiratoires avec des complications néocélébrales qui ont d\’ailleurs nécessité un placement photothérapie. Il précise que c\’est une aide infirmière qui a déclaré la mort du bébé, sans informer la sage-femme, ni le médecin de garde, occupé par un autre accouchement. L\’enquête suit son cours selon les autorités judiciaires.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
