Atelier de validation des politiques, plans, programmes et directives de gestion des extrêmes climatiques: L\’autorité du Bassin de la Volta et ses partenaires renforcent les capacités des pays membres pour rendre pérennes les actions engagées

Du 04 au 06 mai 2022, au Bénin royal hôtel de Cotonou, s\’est tenu un atelier initié par l\’Autorité du Bassin de la Volta et le partenaire mondial de l\’eau, en Afrique de ouest. Il s\’agissait pour les participants de procéder à l\’étude puis à la validation de la revue des politiques, plans, programmes et directives de gestion des extrêmes climatiques dans le bassin de la volta.

Durant 03 jours, les participants venus des 06 pays membres du bassin de volta, à savoir ( Bénin, Burkina-Faso, Côte d\’Ivoire, Mali, Ghana et Togo), notamment des ministères sectoriels en charge de la gestion des ressources en eau, de l\’environnement, mais également de la protection civile, ont eu le temps d\’apprécier les résultats d\’une étude qui a porté sur la revue dans le but du renforcement de l\’adaptation et de la résilience des communautés et écosytèmes, face aux phénomènes des inondations et de la sécheresse dans le bassin de la volta. Le rapport résous la problématique suivante: Qu\’est ce que nous avons en place aujourd\’hui, en terme de politiques, de stratégies, de plans et programmes pour vraiment lutter contre les phénomène de l\’inondation et de la sécheresse ? Le rapport présente en quelques sortes la stratégie et le plan d\’action déployés à long terme de façon à réduire la vulnérabilité des communautés et écosytèmes, mais également des investissement mis en place dans le bassin de la volta.

Pour Boukari NIAMPA, chargé technique du projet intégré de la gestion des inondations, des sécheresses et de l\’alerte précoce pour l\’adaptation aux changements climatiques dans le bassin de la volta, \ »cette revue permet de faire le lien avec la résilience et l\’adaptation aux changements climatiques en cours dans les pays, afin de ressortir les forces et faiblesses dans leurs mises en œuvre et comment mieux les imprimanter pour répondre aux besoins d\’adaptation et de la résilience. Cela aboutira à des initiatives locales de gestion communautaire des inondations et des sécheresses\ », a-t-il précisé.

<< Ce projet \ »intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et l\’alerte précoce dans la lutte contre les changements climatiques\ » a pour objectif de renforcer les capacités techniques et connaissances institutionnelles en vue de faire face à ces 02 phénomènes. Ce projet tendra vers la synthèse régionale qui aboutira à l\’élaboration d\’une stratégie d\’adaptation et de renforcement de la résilience face aux changements climatiques. Et les grands défis sont entre autres, la connaissance du milieu et de ces phénomènes, la collecte des informations et des données fiables, la mise en place des outils de prévisions \ » volta alarme\ », le renforcement des capacités des populations, des communautés vulnérables et la mobilisation des finances >>, a ajouté, Robert Yaovi DESSOUASSI, directeur exécutif de L\’autorité du bassin de la volta.

Cependant, \ » on note déjà une volonté politique des États, pour une prise en main de la gestion de ces phénomènes. Nous les invitons à un leadership beaucoup plus prononcé, une volonté politique beaucoup plus forte, mais notamment la nécessité d\’accroître les investissements. Et la question du financement reste de taille\ », a formulé comme doléance, Armand HOUANYE, secrétaire exécutif du partenaire mondial de l\’eau pour l\’Afrique de l\’ouest.

Alain Kolawolé ALAFAÏ