Démarrée dans l\’après midi du jeudi 07 avril, les festivités marquantes la célébration du cinquantenaire du Ceg Sainte Rita se sont poursuivis jusqu\’à 19 heures du samedi 09 avril 2022. Cependant, la cérémonie officielle a été lancé, ce vendredi 08 avril 2022 par monsieur Garba AYOUBA, directeur de cabinet du ministre de l\’enseignement secondaire et de formation technique et professionnel, devant un parterre d\’invités dont le préfet du Littoral, des anciens élèves avec son porte-parole, l\’honorable Aké Natondé et la présence remarquable des élèves.
Les différentes étapes qui ont meublé le cinquantenaire du Ceg se déclinent par la messe catholique à l\’église Sainte Rita pour ouvrir les hostilités. Elles se poursuivent par la cérémonie officielle de lancement, la visite guidée du premier bâtiment de l\’établissement qui doit être refectionné grâce à l\’opération un paquet de ciment, le dévoilement de l\’horloge à double face réalisée par les anciens élèves, le talk-show de la ministre des affaires sociales Véronique TOGNIFODE avec les apprenants, la conférence inaugurale qui porte sur l\’historique du Ceg Sainte Rita d\’hier à aujourd\’hui. Pendant ce temps les activités sportives ont aussi rehaussé l\’image de la fête. Il s\’agit entre autres de la finale du cinquantenaire, match des anciens footballeurs, match d\’exhibition des anciennes basketteuses, la marche du cinquantenaire qui part du terrain de sport du Ceg Sainte Rita passant par le marché wologuèdè, ciné Okpè Olouwa, 16 ampoules, epp Sikè nord et atterrissage au terrain du Ceg. Nous avons prévu aussi une matinée culturelle, intercalée de débat sur la cybercriminalité, suivi du déjeuner du cinquantenaire avec un orchestre musical, agrémenté par quelques témoignages des anciens élèves et prestation artistique des élèves, a résumé, Hervé WEGBOME, président du comité d\’organisation du cinquantenaire du Ceg Sainte Rita.
Prenant la parole pour prononcer le discours officiel d\’ouverture des festivités, monsieur Garba AYOUBA, directeur de cabinet du ministre de l\’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnel, l\’autorité a relevé le caractère particulier que revêt cette cérémonie. Pour lui, il est nécessaire de recourir au souvenir. Car, qui met en exergue le recour au passé pour comprendre le présent afain de mieux entamer l\’avenir sera couvert d\’enseignement, a-t-il fait entendre.
En 50 ans d\’existences, le Ceg Sainte Rita a formé dans la tradition d\’excellence, de milliers de cadres à divers niveaux pour la nation béninoise. Je voudrais rendre un hommage mérité à tous les anciens élèves, au corps enseignants et à tout ceux qui se sont mobilisés pour cet événement.
Cependant, l\’éducation est le levier de développement de tout pays. C\’est la raison pour laquelle, le gouvernement du président Patrice TALON a engagé des réformes depuis 2016 dans notre secteur. Car, il s\’agit de former le capital humain au service de la croissance économique du Bénin. Alors, au delà de l\’aspect festif, cela doit être un moment de grandes réflexions pour dynamiser le Ceg, afin qu\’il soit en phase avec nos réalités et nos ambitions, a-t-il affirmé.
Parmi les témoignages, celui de Pierre Sondé CHAFFA, commissaire principal de police à la retraite est édifiant. Arrivé au Ceg Sainte Rita en 1978, en classe de seconde, il sera interpellé, puis arrêté en 1979 en classe de première pour avoir protester avec ses camarades pour une amélioration des conditions de vie et travail des élèves. Malgré les persécutions, il paraphrasait Patrice LUMUMBA en disant à ses camarades de lutte de tenir bon car \ » ni les sévices, ni les tortures ne nous détourneront de nos objectifs, tant que les revandications des élèves du Ceg Sainte Rita ne soient satisfaites\ ». Presque 50 ans après, le Ceg a fait d\’énormes progrès. On constate un grand changement. Ce qui m\’a touché à mon arrivée, je suis allé voir ma salle de classe et j\’ai eu la chaire de poule. Il y\’a maintenant un centre de santé au sein de l\’établissement. Mais, cela n\’est pas suffisant. Il faut une ambulance au Ceg. Car, le centre national hospitalier universitaire est loin du collège. Et il faut y penser a-t-il déclaré.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
