Cela se passe en Tunisie, le pays où le printemps arabe a commencé. Si, ce printemps avait une bonne cause, il sera vite étouffé par les nouveaux dirigeants du pays. En effet, c\’est en marge des revendications démocratiques que les journalistes du secteur public ont organisé une grève d\’une journée pour dénoncer les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse dans le pays.
Le syndicat national des journalistes tunisien a accusé le président de la république de tenter de contrôler la ligne éditoriale des médias publics. Le syndicat affirme toujours dans le même contexte que des restrictions plus nombreuses sont imposées aux reportages qui lui sont défavorables.
On se souvient qu\’en juillet dernier, le président a suspendu le parlement et démis le gouvernement. Il a ensuite dissout le conseil judiciaire suprême. Apparemment, la Tunisie s\’engage sur le chemin de la radicalisation. La démocratie tant recherchée des populations n\’est pas pour demain.
Alain Kolawolé ALAFAÏ