(Trois complices dont une femme sont poursuivis sans mandat de dépôt.)
Alors qu\’il est admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis décembre 2021, Me Boton André greffier en chef au tribunal de commerce de Cotonou venait encore au bureau pour suivre certains dossiers en attendant de passer la main. Ainsi, il n\’avait plus le pouvoir de légaliser ou de signer quoique ce soit. Courant février 2022, la demande de légalisation de certaines pièces par un usager réveille l\’attention des agents au greffe du tribunal de commerce. En effet l\’usager apporte un acte légalisé et sa copie pour légalisation. Mais le constat fait est que: \ » la pièce légalisée porte la signature de l\’ex greffier en chef mais la date de signature de ladite pièce pose un problème\ ». C\’est alors que Me BOTON a été appelé pour fournir des justifications. A son arrivée, l\’intéressé constate que même la signature apposée sur le dossier, n\’est pas la sienne. Interpellé, l\’usager déclare avoir été envoyé par sa collaboratrice. Les deux étant employés dans une société exerçant dans la vidéosurveillance et l\’installation de caméra de surveillance. Les enquêtes ont permis de mettre la main sur le cerveau qui séjourne déjà à la maison d\’arrêt de Cotonou.
De source digne de foi, le prévenu n\’a pas voulu collaborer à l\’enquête préliminaire. Il a mené en bateau les agents de la police censés perquisitionner son domicile.
Affaire à suivre
Source: LVJ