Quand l\’Afrique gaspille ses talents par la haine.
Le sous-développement n\’est pas qu\’une pathologie des misérables. Les fortunés le sont autant sinon davantage, seulement ils y mettent tellement de garnitures et de masques que leurs conditions abominables sont peu visibles à l\’oeil nu. Ils ont si encrassé leurs modes de vie que l\’incertitude du futur sème une grande peur en eux. Même en corrompant chaque citoyen, ces personnes qui sont demi-forts aux côtés des forts du moment finissent par rendre compte tous un jour à force de s\’embourber dans le sang humain, les injustices et la gourmandise.
Certains ne servent même plus la république, ils ne lui sont même plus loyaux. Ils ne sont fidèles qu\’aux maîtres du moment. Ils sont légalistes parait-il et on se demande s\’ils l\’ont toujours été. Toute loi de mauvaise qualité et injustement appliquée pour régler des comptes aux adversaires ne se soldent jamais. Il faut le savoir pour ne pas confondre le silence de la peur et la peur du silence.
Il faut rendre l\’autorité à l\’enseignant pour permettre de doter chaque pays africain d\’intellectuels non escrocs, de grande probité et d\’irréprochable intégrité. C\’est ce dont souffre toute la classe politique africaine qui baigne dans l\’indignité permanente. Nous n\’avons pas 1% d\’intellectuels patriotes dans ces clubs d\’escroquerie des peuples. Ils sont tous aveuglés par l\’argent.
Si les commerçants ont investi, corrompu et confisqué le pouvoir politique, doit-on empêcher les intellectuels patriotes de faire l\’opposition?
Les affairistes politiciens ont l\’argent du pouvoir et le pouvoir de l\’argent et ils sont prêts à mourir pour le pouvoir parce que pouvoir accorde trop de privilèges d\’immunité et d\’impunité.
Bon vent à tous ceux qui ont le pouvoir pour en abuser avec quelques intellectuels serpillières pour enjoliver leurs caprices. Des enseignants sont très nombreux, les valeureux et audacieux se comptent du bout des doigts.
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