Les acteurs du secteur des tontines et Adogbè, se sont réunis en assemblée générale constitutive pour porter sur les fonts baptismaux, le patronat des acteurs d\’aides de proximité. C\’était, devant un parterre des acteurs du secteur venus des 12 départements du Bénin, ce samedi 19 mars 2022, à \ »la résidence la paix\ », sise dans la commune d\’Abomey-Calavi.
Face à l\’arrêté interministériel, interdisant et suspendant les tontines et Adogbè, en république du Bénin, les acteurs du secteur ont compris qu\’ils fallaient fédérer et mener des actions en synergies pour non seulement assainir le secteur, mais aussi pour se mettre au pas et se conformer aux nouvelles règles qui doivent règlementer le secteur.
Pour Clément BOSSOU, responsable de la structure EKC à Abomey-Calavi, et vice-président du patronat des acteurs d\’aides de proximité, la suspension de nos activités n\’est plus un secret. Et tout le monde est Soucieux par l\’arrêt des activités, déjà les interventions des uns et des autres à cette assemblée générale le montrent à suffisance. Le repos n\’arrange personne, car se sont des famille qui sont à la maison, a-t-il précisé.
Ce qui fait que cette assemblée générale est appelé à répondre à nos préoccupations qui passe par l\’assainissement, par la mise en place de certaines organes qui vont effectivement veiller à la surveillance et à la sécurité du secteur. Il va falloir mettre tout l\’ardeur et l\’énergie possible à contribution, afin que les objectifs soient atteints, a-t-il ajouté.
Porté à la tête du patronat des acteurs d\’aides de proximité, Tirbuce KONTO n\’a pas manqué de préciser les objectifs spécifiques dudit patronat. Il s\’agit entre autres, d\’assainir le secteur et d\’extirper les brebis galeuses, d\’assister les membres et servir d\’interface des acteurs des tontines face au gouvernement, a-t-il précisé.
Nous sommes là, pour porter la voix des acteurs. Et dès, la mise en place de ce patronat, nous allons mener des actions concrètes. Rencontrer le ministre et implorer sa clémence pour lui demander de nous donner un petit moratoire pour qu\’on puisse non seulement se conformer avant décembre, mais aussi satisfaire les clients et renouer avec la confiance. Nous allons demander au ministre de nous assister dans la formalisation et la reprise de nos différentes activités, a-t-il conclu.
Une nouvelle ère s\’ouvre pour les acteurs du secteur des tontines et Adogbè pour non seulement restaurer la confiance et rassurer les populations. Un moratoire nécessaire pour la poursuite des activités déjà en cours et se conformer aux nouvelles dispositions règlementants le secteur.
Alain Kolawolé ALAFAÏ