Présent à Cotonou, dans le cadre du premier congrès des réseaux africains de conservation des tortues marines, le président du réseau de conservation des tortues marines de l\’Afrique de l\’ouest (WASTCON), fait un bref aperçu sur le réseau, et indique le chemin pour une meilleure synergie des actions et mener normalement la lutte qui est celle de la conservation des tortues marines sur les plages de l\’océan atlantique.
- Présentez à nos lecteurs
- Je suis Tidiane DIABY, président du réseau de conservation des tortues marines d\’Afrique de l\’ouest (WASTCON)
- Comment se porte le réseau ?
- Il faut dire que c\’est déjà, un jeune réseau qui a été véritablement initié en 2018, avec des premières rencontres à Grand-Bassam (République de Côte d\’Ivoire). Mais, c\’est en 2020 que nous avons fait l\’Assemblée générale constitutive à Lomé (Togo). Donc, depuis 2020, le réseau est mis sur place, avec des organisations internes dynamiques.
- Quelle est la mission assignée à cette organisation ?
- L\’une des premières missions du réseau, c\’est de fédérer les actions des différentes organisations membres qui sont dans la conservation des tortues marines en Afrique de l\’ouest.
Et est que vous y parvenez?
- Oui. Comme je l\’ai dit, c\’est un début de collaboration d\’un réseau. Il y\’a certes des difficultés, même au niveau de la communication, mais nous sommes en train de faire en sorte pour mettre les moyens et surtout pour essayer d\’uniformiser les choses, pour que l\’ensemble des 06 pays et des 16 organisations puissent parler le même language. Donc, la première chose que nous avons commencé, c\’est la formation des différents membres du réseau. Et la deuxième chose, c\’est de passer à la phase d\’uniformiser certains documents qu\’on utilisent dans la collecte des données. Ensuite, la troisième chose, c\’est de passer à la mobilisation des ressources, afin de pouvoir mener des activités transfrontalières pour mener à bien nos actions.
- Qu\’est-ce qui justifie votre présence à Cotonou ?
- À Cotonou, nous sommes là, pour le premier congrès des réseaux africains de conservation des tortues marines. Il y\’a 03 réseaux qui sont présents. Il y\’a entre autres, le réseau de l\’Afrique du nord, le réseau de l\’Afrique centrale et le réseau de l\’Afrique de l\’ouest. Et ça, c\’est une première en Afrique de voir tous ces réseaux ensemble. Chacun de ces réseaux, aura 02 jours pour son Assemblée générale et les 03 autres jours vont servir de formations et de réunions pour mettre en place des stratégies regionales, afin de pouvoir travailler sur des thématiques.
- Lancez un appel aux différents acteurs du secteur et aux populations riveraines
- Déjà, concernant les acteurs, les organisations membres qui travaillent sur la thématique, c\’est de poursuivre leurs efforts dans ce domaine là. Aux parties prenantes qui sont les partenaires institutionnels et les partenaires techniques et financiers, de continuer à nous encourager et à nous suivre dans ce travail. Enfin aux populations, qui sont aussi des parties prenantes dans la conservation, puisque, ce sont elles qui sont en contact direct avec les tortues marines, de savoir que la conservation des tortues marines va également avec la survie de cet espèce. Et cela peut apporter de l\’emploi aux populations riveraines où ces tortues marines vivent, parce qu\’il y\’a plusieurs activités qui peuvent se mener autour des tortues marines. Alors, c\’est le moment d\’arrêter les prises illicites et les captures des tortues marines. Nous devons les protéger et les préserver, afin de pouvoir générer des activités autour, pour le bien-être de tous.
Propos recueillis par Alain Kolawolé ALAFAÏ