Ayant parcouru plusieurs pays d\’Afrique et du monde, le professeur Simon-Narcisse TOMETY, connait exactement le mode opératoire des dictactures qui est d\’embrigader les médias, afin de leur retirer leur substance essentielle qui est celui d\’éveiller les consciences. Il le décrit si bien en ces termes: \ »Ce n\’est pas facile d\’être un organe de presse indépendant dans un pays de dictature\ ». Il va plus loin pour dire que certains sont obligés de \ »troquer ce noble métier contre celui d\’un répétiteur de réseaux réseaux\ ».
Et c\’est bien dommage et dommageable pour une nation qui aspire être un pays de droits de l\’homme. Car, ceux qui osent faire différence dans ce lot, c\’est-à-dire en produisant des articles pour interpeller les consciences, ils sont soit assimiler à un terroriste, soit en prison, soit pousser à l\’exil forcé, soit couper des vivres, soit en procès sans fin dans les tribunaux, soit assassiné.
La presse propagandiste n\’est-elle pas ce que le répétiteur fait? Qui peut vivre de ce métier de journaliste, dans une société aveuglée par la chasse à l\’homme ? A quand la fin de ce calvaire pour une presse libre et indépendante? Voilà les interrogations et les inquiétudes du professeur Simon-Narcisse TOMETY, pour une société bien équilibrée.
Alain Kolawolé ALAFAÏ