Du 19 au 21 janvier 2022, l\’université d\’Abomey-Calavi, précisément l\’amphithéâtre Idriss Debi Itno, a servi de cadre à l\’organisation du colloque scientifique international 10 janvier: et après ?. Pendant, 03 jours, les scientifiques et les dignitaires de culte vodoun ont échangé, puis ont partagé les expériences pour la valorisation de la culture et des valeurs endogènes. Parmi les participants, le professeur Placide CLEDJO, qui a prononcé le discours de clôture, a donné ses impressions à la fin du colloque.
\ » Ce colloque, c\’est pour répondre à des difficultés que nous avons sur le terrain à pouvoir travailler avec nos dignitaires, en matière de recettes et des valeurs endogènes. C\’est à dire qu\’il n\’y avait pas de brassage entre les dignitaires, les prêtres de notre culture et nous scientifiques. Alors, ce colloque nous permet de créer cet brassage là. Cela, nous a permis de travailler à leur côtés. Nous allons échanger pour voir de façon méthodologique, comment nous allons procéder afin de pouvoir ressortir ces valeurs endogènes\ ».
\ »J\’ai donné quelques exemples, où nous apprenons l\’anglais, il y\’a longtemps maintenant, mais nous n\’arrivons pas à comprendre. Pourtant, dans les couvents, vous pouvez, en 03 mois, maîtriser la langue et parler sans hésitation. Ça veut dire que dans les couvents, il y\’a des recettes qu\’ils utilisent, il y\’a des aide-mémoires qu\’ils utilisent. C\’est en quelques sortes, ces choses que nous allons essayer de comprendre et de faire. Les faiseurs de pluie, qu\’est ce qui soutend cela? Et tout le monde voit, mais n\’arrive pas à expliquer. Donc, il faut faire attention entre ce qui est scientifique, où on peut expliquer avec un objet et une méthode et ce qui est rationnel et l\’irrationnel. C\’est tous ces choses que nous sommes en train de faire ensemble pour faire développer le pays.
Alain Kolawolé ALAFAÏ