Accueil Non classé Le malheur des cadres africains:  »La routine et la paresse », selon Tomety

Le malheur des cadres africains: \ »La routine et la paresse\ », selon Tomety

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Le renouvellement de la pensée, de la méthode et de l\’action : cheminement pour construire son bonheur

La progression est une énergie interne par laquelle l\’homme construit son bonheur au quotidien par l\’effort et l\’envie de changer ses conditions de vie ainsi que celles de son milieu de vie. Ce changement ne doit pas être la course à l\’argent mais la bataille de la responsabilité sociétale de chacun et de tous.

Hélas, beaucoup sont consumés par la routine et leurs ressorts d\’innovations, une fois cassés, ne peuvent plus débiter du progrès.

Certains seront malheureux toute leur vie du fait de leur enlisement dans la routine. Ils savourent leur faux bonheur carbonné en reculant chaque jour au lieu de progresser. Ils ne parviennent pas à faire un pas de plus chaque jour.

D\’autres, surtout de nombreux \ »intellectuels\ », ne sont même pas capables de dégager un budget 5000 fcfa ou de 10 $US par trimestre pour acquérir des ouvrages pour se cultiver. Au même moment, ils courent après des perdiems de séminaires et d\’ateliers dont les impacts restent à prouver. Plus dramatique, les outils et les nouveaux savoirs souvent livresques proviennent des expérimentations des pays occidentaux et presque pas de nos capacités à construire de façon endogène des outils propres à nos réalités. Ce phénomène d\’aliénation culturelle et de paresse intellectuelle est devenu malheureusement un effet de mode surtout dans les pays francophones.

Beaucoup sont des baladeurs de séminaires en ateliers comme des baleines dans l\’eau de mer. Ce qui est triste, c\’est que chacun collecte ses supports de formation pour un usage personnel dans le meilleur des cas ou ils sont rangés à domicile pour profiter aux rats, aux WC comme du papier hygiénique ou du papier d\’emballage du pain et des galettes. Aucune valorisation substantielle n\’est faite par effet d\’entraînement entre participants et non participants à un séminaire. Quel gâchis?

Pour que le bonheur puisse se démultiplier, chacun doit faire l\’effort de progresser et de sortir de sa fausse zone de confort faite de paresse et de routine. La routine est le malheur des cadres africains dans leur majorité. Que faire ?

Quand ils auront compris que la routine tue le chemin du progrès et de l\’espérance, ils feront machine arrière.

Professeur Simon-Narcisse TOMETY

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