L\’Algérie est l\’ultime favoris pour se succéder, car l\’équipe menée par Riyad Marhès est sur une incroyable série d\’invaincibilité, soit plus de 30 matchs. Elle est sans doute l\’équipe la mieux disciplinée et la mieux organisée du continent pour le moment. Un groupe est né après le revers de la CAN 2017, et un entraîneur qui a tout révolutionné, sachant faire jouer les nationaux et les binationaux. L\’équipe d\’Algérie sera difficile à manœuvrer lors de cette coupe d\’Afrique des nations, et voudra imiter les pas du Cameroun en 2002 ou de l\’Égypte de 2008 et 2010.
Le Sénégal a quant à elle, l\’un des meilleurs effectifs du continent, avec des joueurs confirmés et titulaires dans les plus grands clubs européen. La bande à Sadio Mané auront l\’envie de faire mieux que la finale de l\’édition précédente. En tout cas, c\’est l\’ambition que l\’entraîneur Aliou Cissé a clairement affiché avant de rallier le sol camerounais. Il faut préciser que Sénégal court après son premier sacre continental.
L\’Égypte, cette fois-ci est logé parmi les outsiders de la compétition. Après la piteuse participation lors de la dernière coupe à domicile, les pharaons du Nil auront une envie de revanche, surtout quand on connait ses qualités de conquérant. Mohamed Salah aura le poids de tout un peuple et de toute une nation sur ses épaules et la coupe d\’Afrique des nations sera l\’occasion rêvée pour lui, de montrer qu\’il est non seulement le meilleur joueur africain, mais aussi le meilleur joueur du monde actuellement.
Le Cameroun est le pays hôte de la compétition, sachant qu\’en 1972 lors de la première édition qu\’il a organisé, il a atteint les demi-finales. Les lions indomptables sont très forts lorsqu\’on ne les attends pas. La preuve, les 05 couronnes glanées ont été conquis à l\’arrachée, sauf celle de 2002 où il a été souverain sans perdre le moindre match. Le revanchard, nouveau président de la Fecafoot, Samuel E\’eto aura la lourde mission d\’inculquer la rage de vaincre à ses jeunes qui ont eux aussi envie de montrer que le football camerounais est encore en vie. Samuel E\’eto pourra-t-il soulever son premier trophée en tant que président de la Fecafoot, comme il avait soulevé sa première CAN en 2000, lors de sa première apparition dans cette compétition. Wait and see.
Alain Kolawolé ALAFAÏ