Citoyenneté en Berne : la bataille contre le choléra
Rien de grand et de durable n\’existe en dehors de l\’éducation à la citoyenneté.
C\’est bien d\’embellir mais c\’est impossible de mettre un policier derrière chaque habitant usager de la ville.
Pour la beauté durable des villes africaines, il est primordial de commencer par mettre derrière chaque politicien en guise d\’invite à l\’exemplarité un policier, une poubelle et un éboueur car le politicien est le premier pollueur des valeurs et de la cité, que ce dernier soit le plus titré en instruction ou le plus fortuné.
Beaucoup sont fortunés mais très peu sont riches, beaucoup sont très instruits mais leur vie se limite au petit jeu de guignols. Le reste des citadins attend l\’exemple des instruits, des politiciens et des fortunés. Chez cette catégorie de faux privilégiés, il est loisible de transformer la salle à manger en WC car tout propre et aseptisé et c\’est inutile de pincer les narines pour manger dans les toilettes.
Mais quand votre morceau de pain échappe à vos mains pour regagner la chaussée au cours d\’une marche même le bébé de deux ans n\’en veut plus. La saleté est-elle africaine? Non!
Les Africains sont les moins éduqués en citoyenneté, surtout en hygiène publique dans le monde. Ils n\’ont pas le sens de la cité.
Comme la philosophie se définit par l\’expression \ » Je m\’en fous \ », ici personne n\’est cependant philosophe mais tout le monde est complice de l\’irresponsabilité, de l\’irrespect et de l\’hypocrisie.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY