L\’instinct de conservation du pouvoir politique dans les dictatures africaines
Les dictatures africaines ont besoin de prédation de deniers publics, des bains de sang, de l\’injustice pour asseoir les velléités de leurs longs règnes absurdes. Malgré le Covid19, ce petit microbe qui oblige les prétentieux dictateurs à se couvrir les visages dans tout contact humain, on s\’accroche toujours au pouvoir terrestre éphémère comme s\’il n\’existait aucune vie après le pouvoir.
Beaucoup de dictateurs africains ne sont grands que dans la petitesse de leur esprit. Ils excellent dans tout ce qui est ignoble et ne sont glorieux que dans leur capacité à propager le mal.
Les dictateurs africains ne deviennent tout petit que lorsqu\’un peuple est déterminé à mettre fin à ces cochonneries de tentations de règne sans fin. Il faut tirer un grand chapeau aux peuples souverains du SOUDAN qui a fini par déboulonner un dictateur qui s\’octroyait un destin de l\’Être suprême incontournable. Personne n\’est ni incontournable ni indispensable et ni éternel. Chacun fait son temps et passe comme une fumée emportée par le vent. L\’orgueil est éphémère, seul l\’amour est éternel.
Bien évidemment, lorsqu\’on a un conteneur de sales dossiers faits de crimes économiques, de crimes de sang et de crimes de destruction de la dignité humaine, on craint de quitter le pouvoir alors on s\’y accroche par des scénarios sataniques et de propagation de l\’extrémisme violent entretenus par une montagne de mensonges. C\’est l\’histoire du terrorisme d\’État dans les États voyous africains où la puissance publique devient une minable corps institutionnel de diffusion de l\’intimidation et de l\’injustice. Que vaut un dictateur sans le mensonge, la manipulation et la méchanceté. Il ne vaut rien sans ces 3M minables.
L\’instinct de conservation de pouvoir d\’Etat est-elle alors une attitude à admettre comme une fatalité ? Cet instinct est immature, immoral et inhumain. Ces 3I sont naturellement détestables. Il n\’a rien de conscience responsable, de digne et de progrès de l\’homme. Il est déshonorant et répugnant à tous égards.
Justifier cet instinct barbare est immoral pour ceux qui se livrent à cette manœuvre de bassesses de l\’esprit. MACHIAVEL n\’a jamais conseillé un tel instinct de gloutonnerie constituant le festin des insatiables du pouvoir d\’État encore appelé DOUGANISME.
Autant consulter l\’Oracle que de se soumettre à la volonté populaire à travers les urnes même si la malhonnêteté des acteurs politiques a rarement garanti des élections libres et transparentes en Afrique.
L\’instinct de conservation du pouvoir s\’inscrit dans une logique bestiale de l\’absolutisme des règnes au mépris des règles démocratiques dont le principe est un homme, une voix.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY