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Film du jugement du professeur AÏVO: L\’ allégorie et métaphore de TOMETY pour réconforter son ami

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Le bouc est toujours vivant

Ils ont égorgé le bouc qui a refusé de capituler et de mourir. Et le bouc refusa ce type de sacrifice ultime non proportionnel.

Le bouc se relève et le porteur du couteau tranchant se mît à fixer celui qui croit être le propriétaire du bouc et lui adressa cette phrase : qu\’a-t-il fait pour être égorgé? Et le propriétaire répondit avec gêne ceci : j\’avais besoin de sa peau et sans le tuer, je n\’aurai pas sa peau. Le porteur du couteau barbare avec ceux qui ont tenu attaché le bouc résistant ont fini par se demander, pourquoi torturer à ce point ce beau bouc alors qu\’il y a d\’autres boucs maigrelets plus indiqués pour l\’abattoir.

Comme quoi, on n\’a pas besoin d\’une enquête sur l\’état émotionnel d\’un bouc émissaire quand on veut sa peau. C\’est sa peau qu\’on veut pas une autre peau.

Le sacrifice suprême du bouc émissaire a été abandonné, le bouc avec des blessures profondes au cou.

Le propriétaire du bouc émissaire dit n\’avoir aucun regret. Il est propriétaire c\’est tout. Le bouc retourne à la bergerie. Le propriétaire, chaque fois qu\’il pense à ce bouc blessé, il tremble, il est malheureux. Il ne comprend pas d\’où vient cette émotion foudroyante.

Quand on n\’est pas inspiré par Dieu, on a l\’impression qu\’on a un droit de vie et de mort sur tout ce qui bouge.

Sois juste car un jour, tu seras aussi jugé pour le bien et le mal que tu auras faits.

Professeur Simon-Narcisse TOMETY

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