Présent lors du symposium de Bénin santé, organisé la semaine dernière à Cotonou, Marcel EFFON, Directeur du Cabinet Impact Plus a non seulement présenté sa structure aux participants, mais a également donné touts les détails que son cabinet mènent pour accompagner les entreprises à bénéficier d\’un prêt bancaire et les coacher pour faire grandir l\’entreprise. Exclusivité.
Le cabinet Impact Plus est une structure d\’appui et d\’encadrements des Petites et moyennes entreprises (Pme) et des Petites et moyennes industries (Pmi) pour un financement bancaire. Nous existons au Bénin, depuis 2012 et nous sommes présent dans 03 villes, à savoir Parakou, Lokossa et Cotonou qui abrite la direction générale. Le cabinet Impact Plus est présent également dans d\’autres pays de la sous-région, a-t-il planché.
Notre appui pour les entreprises qui recherchent spécifiquement du crédit, consiste dans un premier temps, à faire un diagnostic pour savoir si les entreprises qui nous approchent, sont susceptibles de recevoir le crédit. Le diagnostic permettra de savoir entre le besoin de l\’entreprise et la réalité, qu\’est-ce qui est faisable ? Après le diagnostic, nous adressons un rapport à l\’entreprise, en lui notifiant, ce qui manque à l\’entreprise pour être crédible vis à vis des institutions financières. Parmi, les choses qui manquent, nous faisons un chronogramme avec une lettre de mission pour dresser les besoins. Et quand l\’entreprise remplie les formalités, elle signe une lettre de mission avec nos structures. Après cette signature, notre cabinet entame la phase de la mise à disposition. Et lorsque nous finissons de fournir ces services, on élabore ce que nous appelons la note de formation qui découle de l\’analyse financière. Dès que les ratiaux sont bons et nous trouvons le projet banquable. On introduit cette note d\’information au niveau de plusieurs banques, je précise plus d\’une banque, parce que cela fait partie des innovations. Et nous mettons les Banques dans ce sens en compétition pour que cette Pme puisse travailler avec la banque qui lui fait la meilleure offre possible. Après que le crédit soit octroyé, nous restons encore avec l\’entreprise pour la permettre de faire une bonne gestion de ce crédit à travers le suivi. Et dès qu\’elle finit le remboursement, nous laissons l\’entreprise. Car, elle a déjà un parcours, elle aurait déjà réglée tous les problèmes qui pourraient être des obstacles pour elles, dont les entreprises médicales, a-t-il appuyé.
Et ce qui motive notre présence à ce symposium. En effet, il y\’a beaucoup de Pme dans le secteur de la santé, et malheureusement comme toute entreprise, elles n\’ont pas toutes les informations pour savoir comment financer les équipements, et lorsqu\’elles ont besoins de fonds pour développer leurs entreprises. Il y\’a un dispositif qui est mis en place pour toute entreprise de leur catégorie. C\’est d\’ailleurs des opportunités pour leur projet et également pour la bonne gestion de leurs entreprises. C\’était une aubaine pour nous de leurs apporter les informations nécessaires et leurs montrer le chemin par lequel, désormais en tant qu\’entreprise, ils peuvent bénéficier de l\’appui et de l\’encadrement nécessaire, a-t-il ajouté.
Les entreprises du secteur de la santé doivent comprendre que les banques veulent bien placer les fonds pour les accompagner, encore que ces banques ont besoins d\’être rassurées. Et il faut noter que la qualité technique dans la gestion de l\’entreprise, est d\’abord la première garantie que recherche les institutions financières avant d\’aborder le sujet de financement de crédit. Il suffit que les entreprises fassent l\’effort d\’être crédible, et elles auront ce qu\’elles veulent, a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ